Succès pour le premier atelier vannerie 2023 avec l'Anthisnoise Marie Legast
La vannière Marie Legast a organisé son premier atelier de l’année avec au programme la confection de mangeoires pour oiseaux.
Publié le 08-03-2023 à 06h00
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Revenir à l’essentiel, c’est sans doute comme ça qu’on pourrait qualifier la démarche entreprise par Marie Legast lors de ses ateliers de vannerie. Et pour ce premier atelier de l’année, cinq personnes ont fait le chemin jusqu’à Anthisnes pour réaliser des mangeoires. Munies de branches de saule, de bouleau, de mélèze ou encore de noisetier, les cinq apprenties vannières avaient le sourire aux lèvres en s’adonnant à cette activité semblant tout droit sortie d’un passé lointain.
Méconnue du grand public, la vannerie commence petit à petit à séduire. "La vannerie recommence à se développer, explique Marie Legast. Il commence à y avoir ce genre d’ateliers à droite et à gauche. On sent qu’il y a une volonté de revenir à quelque chose de plus traditionnel. C’est un savoir qui a été perdu mais qui dégage toujours un certain charme. On peut faire beaucoup de choses: des mangeoires, des paniers ou encore des nichoirs. On récolte des végétaux dans la nature qu’on tresse entre eux pour ensuite faire des objets de toutes sortes. J’organise des ateliers depuis l’an passé. Cette année, c’est le premier atelier de 2023 et ça se passe bien pour une reprise. Il y a des nouvelles têtes à chaque séance. Certains sont des habitués qui reviennent tandis que d’autres découvrent cette discipline."
Une démarche écologique
Pour Marie Legast, le pari est réussi. Celui de faire émerger des oubliettes un savoir-faire oublié. "La vannerie sauvage est un art ancien qui a été mis de côté au moment où nos ancêtres se sont consacrés uniquement à la confection d’objets en osier, explique celle qui a découvert la vannerie au CRIE de Modave en 2019. La vannerie sauvage se démarque de la vannerie traditionnelle par sa volonté de n’utiliser que des branches trouvées dans la nature, que ça soit dans les jardins ou sur les bords de routes. Le concept s’inscrit également dans une démarche écologique. On fait de la récup’. L’idée, c’est de créer des moments de partage, dans la joie et la bonne humeur, autour d’un savoir qui a été oublié. C’est un peu un retour aux fondamentaux."