Le nouveau lotissement se termine
Le quartier Omalius se finalise. Les 21 logements de la nouvelle voie Guillaume Nathalis sont presque tous vendus.
- Publié le 25-03-2021 à 09h38
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Le réaménagement du quartier Omalius est un projet de longue date pour Anthisnes. Dès 1993, la commune réfléchissait à une façon de sauver la ferme St-Laurent, et puis la ferme Omalius. C’est finalement une réhabilitation en logements qui a été choisie.
Anthisnes n'a pas subi une forte pression démographique ces dernières années. En 30 ans, la population de la commune n'a augmenté que de 16% alors que ses voisines comme Clavier (20,6%) et Nandrin (28,5%) ont connu plusieurs vagues de nouvelles arrivées. Malgré tout, la demande en logements est bien présente. En effet, les besoins des habitants évoluent, les familles s'agrandissent ou se séparent et les habitations manquent. Pour le bourgmestre d'Anthisnes, ce projet de réhabilitation qui apporte 49 nouveaux logements est donc important. Pour rappel, ce nouveau quartier a déjà vu la rénovation de deux bâtiments principaux. La maison de maître de la ferme d'Omalius, patrimoine historique datant du XVIIe siècle, héberge depuis 2018 les bureaux de l'administration communale et du CPAS. Dans la grande cour pavée, neuf logements de luxe, comprenant 2 ou 3 chambres, ont été créés à la place des anciennes écuries, fournil, étables et de la forge. La ferme Saint-Laurent, datant du XVIe siècle, avait, quant à elle, été rénovée au début du millénaire. 19 logements sociaux y ont été créés et sont, depuis, habités. Le dernier projet en date du quartier est la création d'une nouvelle voirie et de 21 maisons dites «moyennes». Elles sont situées sur l'ancien terrain vague derrière les deux fermes historiques. La construction de ces logements, tout comme ceux de la cour Omalius, est assurée par la société privée Thomas & Piron. Les travaux sont en bonne voie. Plusieurs maisons sont déjà habitées. Pour les autres, l'emménagement est prévu dans quelques mois voire un an pour les dernières sorties de terre. «Pour moi, ce quartier est merveilleux, ce sont 49 logements, les bureaux du CPAS et de la Commune à la place d'une ruine. C'est une de mes plus grandes fiertés en termes de logements.» souligne le bourgmestre, Marc Tarabella. Une réaffectation du patrimoine qui permet également d'offrir une certaine mixité sociale dans le quartier avec des logements sociaux, moyens et de luxe. Plus qu'une seule ombre au quartier: l'église Saint-Maximin, bâtiment classé qui se dégrade depuis de nombreuses années. Le conseil communal a récemment approuvé son affiliation à l'intercommunale Ecetia, qui devrait ainsi aider à débuter la restauration.