PHOTOS | Les élèves ont enfoui une capsule temporelle sous terre
Les élèves de l’école communale de Limont ont enfoui une capsule temporelle. Rendez-vous dans dix ans pour la déterrer.
Publié le 17-02-2021 à 06h49
Ce ne sera pas sur les marches de la place des Grands Hommes que les élèves de l'école communale de Limont se donneront rendez-vous dans dix ans, mais bien sur la plaine de jeux située dans la cour de l'établissement scolaire. Vendredi dernier, les écoliers et leurs instituteurs ont enfoui leur trésor… une capsule temporelle. «Chaque année, nous organisons un bal de carnaval avec une thématique particulière pour tout le monde, débute Géraldine Mathy, institutrice des 5e et 6e années primaires. Cette année, avec la crise sanitaire, ça n'a pas été possible et nous avons donc dû nous réinventer.»
Depuis le mois de mai, les écoles ne peuvent plus organiser aucune manifestation. Chaque élève reste dans sa classe, à l'intérieur de sa bulle, comme les rassemblements ne sont plus permis. «Nous n'avons plus rien organisé. Aucune action, aucun événement. C'est aussi grâce à des projets pédagogiques extérieurs qu'une école vit», ajoute l'institutrice. Une initiative qui était donc la bienvenue en cette période morose et qui ne manquait pas d'originalité.
Une course d’orientation
La semaine précédant les vacances de carnaval, les enseignants avaient préparé une chasse au trésor. «Dans le cadre de notre dynamique art et sport, nous avons organisé une course d'orientation spatiale où les enfants devaient passer par des balises, reprend l'institutrice. À la fin du jeu, ils ont découvert un puzzle indiquant l'endroit de l'école où était cachée la capsule en inox.» Ce sont donc des dizaines de messages et dessins qui ont été déposés dans la capsule temporelle. De la 1re maternelle à la 6e primaire, tous les élèves se sont prêtés au jeu. «Les enfants étaient très émus et l'engouement pour le projet a été immédiat. J'ai deux fillettes de ma classe qui ont écrit deux pages supplémentaires tellement elles étaient inspirées par le projet», sourit Géraldine Mathy avec, encore, beaucoup d'émotion dans la voix.