À Amay, la déception est de mise mais rien n’est perdu
Amay espérait vivre un championnat tranquille mais il est loin de cet objectif. La lutte pour le maintien est plus que jamais son actualité.
Publié le 03-01-2022 à 06h00
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La saison 2018-2019 marquait le retour d'Amay en P2 après un cycle de vingt-trois ans en première provinciale. Le club mosan se donnait alors trois saisons pour retrouver l'élite, mais trois saisons plus tard, dont une il est vrai amputée par la pandémie, c'est la relégation en P3 que le cercle mosan essaie d'éviter. "La déception est donc bien présente à mi-championnat", entame le directeur sportif Pascal Faniel.
Une fonction que l'intéressé n'occupera d'ailleurs plus la saison prochaine. "C'est un choix que je fais pour raisons professionnelle et familiale. Je fais un pas de côté, mais je resterai disponible si on a besoin de moi à l'occasion d'une organisation ou l'autre. Nous nous quitterons bons amis au terme de cette saison", tiens à préciser l'intéressé
Et Pascal Faniel de rappeler que l'ambition, cet été, était de stabiliser l'équipe entre la septième et la dixième place. "Nous avions imaginé un noyau pour cela, mais quatre ou cinq joueurs qui avaient donné leur parole nous ont fait faux bond. Ensuite, Schuilen et Serrano se sont déchirés les croisés, Koné a lui aussi été blessé, Tirera a rencontré des problèmes d'affiliation et Di Miceli a manqué plusieurs rencontres pour raison professionnelle. Avec tous les problèmes rencontrés, notre coach n'aurait pas su faire mieux. Jean-François Scarpinati reste d'ailleurs le premier choix du club en vue de la saison prochaine car il se donne corps et âme pour essayer de trouver des solutions."
Talonné par La Clavinoise, Amay doit donc plus que jamais aborder la dernière ligne droite le couteau entre les dents. "Amay en P3, l'année de son centenaire, ce serait une catastrophe, assène Pascal Faniel. D'autant plus que le club, dans son ensemble, va bien. L'école des jeunes, sous la présidence de Denis Pirard, est en plein essor. Les joueurs sont défrayés. Non, clairement, Amay n'est pas à la rue et la confiance est de mise."
Il reste au noyau de P2 à traduire ce bel élan sur le terrain dès la reprise du championnat.