Des vidéos pour présenter les écoles

Depuis lundi, la Quinzaine des écoles fondamentales amaytoises compense l’absence de journées portes ouvertes.

C’est l’école «La Marelle» qui a eu l’honneur de la première capsule vidéo de présentation. ©Doc

Frédéric Renson

Publié le 19-05-2021 à 06h00

Mesures Covid obligent, les journées portes ouvertes ne pourront être organisées dans les écoles. Une tuile en soi pour celles qui y voyaient un bon moyen d'éveiller l'intérêt de parents en quête d'un établissement scolaire pour la prochaine rentrée. À Amay, les services Enseignement et Communication ont trouvé la parade avec les directions des écoles en misant sur la diffusion de capsules vidéo sur le site internet et la page Facebook de la Commune. Cette Quinzaine des écoles fondamentales amaytoises a pour ambition de ratisser l'offre de l'enseignement maternel et primaire tous réseaux confondus. «Faute de fête du personnel communal pour les vœux 2021, j'avais fait une petite capsule vidéo avec ma Gopro en filmant chaque employé, et cela avait super bien fonctionné, se souvient Luc Huberty, l'échevin amaytois de l'Enseignement. Je m'étais dit que je ferais pareil avec les enseignants. Finalement, avec le collège communal, on est parti sur l'idée de présenter les 11 implantations fondamentales présentes sur l'entité. Pour certaines, il s'agit d'un PowerPoint reprenant leurs activités. D'autres ont reçu la visite d'un cameraman en collaboration avec Sud Television. L'école communale d'Ampsin (NDLR: vidéo mise en ligne ce mardi et joliment imaginée sur les traces d'une coccinelle) a carrément fait le travail elle-même en utilisant un drone. Les différentes directions et leurs enseignants confrontés aux difficultés que l'on sait depuis la crise sanitaire étaient ravis à l'idée de montrer comment leurs écoles fonctionnent.»

Lundi, c'est l'école «La Marelle», implantation de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui a eu l'honneur d'inaugurer la série de capsules qui se succéderont jusqu'au 28 mai. «Comme la plupart de nos élèves viennent en car, nous n'avons pas l'habitude de rencontrer leurs parents. Et nous profitons d'habitude de notre journée portes ouvertes pour leur montrer ce que nous faisons lors d'une journée type avec leurs enfants, évoque Stéphanie Dubuisson, la directrice de l'école spécialisée accueillant 175 enfants dans 17 classes dont 2 de maternelle. Notre journée portes ouvertes ne sert donc pas à attirer des inscriptions pour l'année suivante. En réalité, on arrive toujours à saturation grâce aux écoles de la région qui nous recommandent auprès de parents d'élèves ayant des difficultés spécifiques d'apprentissage. Et puis, le bouche-à-oreille fonctionne aussi très bien. Cette capsule vidéo a néanmoins toute son utilité pour dédramatiser et montrer qu'on est une école avant tout. Car le terme "enseignement spécialisé" fait encore peur aujourd'hui. On devrait plutôt dire "enseignement adapté".»