Jehay: les concerts d’été sont de retour, avec un petit prince liégeois de la guitare
La musique du Liégeois Sébastien Hogge et de son quartet a enveloppé un public concentré, dimanche lors du second concert d’été au château de Jehay.
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Publié le 24-07-2017 à 10h10
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Les concerts d’été ont repris au château de Jehay. Début du mois, c’était le Hermann quintet qui faisait, peut-être, swinguer les spectateurs. Cette fois, dimanche, place à Sébastien Hogge et son quatuor blues. Cette année, autre espace du château, autres dimensions: c’est le long des douves, cette fois, que la fête a lieu. Et le chapiteau en bâche blanche, bien plus spacieux que l’année passée, a pu abriter l’ensemble des amateurs de jazz, venus nombreux malgré une dame nature capricieuse. Disposées en plus des gradins, des tables comme dans les cabarets, pour se désaltérer confortablement. Une fois tout ce petit monde bien installé, le concert peut enfin commencer.
+ La page Facebook de Sébastien Hogge
La musique qui résonne ce jour-là dans les jardins du château, exclusivement instrumentale, se veut enveloppante, chaleureuse et dynamique. L'espace est comme porté par l'énergie déployée sur la scène, malgré un public calme et concentré. Sébastien Hogge à la guitare, Antoine Dawans aux cuivres, Lionel Aquilina à la batterie et Jean Derby à la basse alterneront compositions et reprises: Free Way, «un très vieux morceau qui inspire les grands espaces»; Above the sky, «encore un ciel cette fois-ci, mais un ciel très vaste».
Avec Little blue and the broken bridge, «retour à mes premières amours pour le Funk et le blues». S'ensuivront Sunshine, Tiger, Blue mountain… joués tantôt en groupe, tantôt en solo. «J'ai toujours préféré l'anglais, m'en voulez pas.»
C’est sous une pluie d’applaudissement que la formation quittait la scène. Leur album sorti en 2015, «Consortium», était à se procurer après le show.
Silhouettes énigmatiques
Et les curieux, enhardis et inexorablement attirés à l’écart de la fête par cette étrange haie d’honneur, formée des silhouettes sculptées du regretté Jean-Michel Folon (Peintre ucclois dont le travail est reconnu sur toute la planète). Là elles se dressent, alignées, bordant les chemins de graviers. Énigmatiques. Presque vivantes. En interaction, l’observateur et l’œuvre semblent s’entêter et se questionner l’un et l’autre, comme un miroir. Les œuvres sont à voir jusqu’au 15 octobre (lire notre édition du 18 mai).