Amay: dix arrestations, dont deux avec rébellions, après le carnaval
Dimanche, aucun incident majeur ne s’est produit au carnaval. Dix arrestations pour troubles de l’ordre public, dont deux avec rébellion, ont eu lieu.
Publié le 04-03-2014 à 06h00
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Le carnaval d’Amay a tenu ses promesses. Tant les premières impressions des organisateurs de ce carnaval que celles des autorités communales ou même de la zone de police sont positives.
Un bilan des festivités dressé par le chef de la police de la zone Meuse-Hesbaye est excellent. Sans doute parce que les inspecteurs, que ce soit en uniforme ou en civil, étaient omniprésents. Aussi bien dans la foule du dimanche – 15 000 spectateurs dénombrés ce jour-là, selon le bourgmestre -, qu'après le passage des chars. «Une cinquantaine de policiers, dont plus de la moitié se trouvait en civil, ont été mobilisés», explique le bourgmestre amaytois Jean-Michel Javaux.
Une présence dissuasive: la police locale se dit «extrêmement satisfaite» sur le plan de la sécurité publique. Malgré l'affluence, aucun incident majeur n'est à déplorer. «Le défilé s'est très bien passé», se réjouit le commissaire-divisionnaire Jean-Pierre Doneux. Les mesures d'interdiction d'alcool (pas d'alcool servi par les chars aux mineurs, pas de consommation en rue avant le départ du cortège, etc.) ont permis de maintenir une ambiance bon enfant.
«Une fois que les familles sont parties, les fêtards ont poursuivi les festivités. Nos services ont alors procédé à l'arrestation de dix personnes pour troubles de l'ordre public. Deux de ces personnes ont fait l'objet d'un P.-V. pour rébellion», précise le chef de corps de la zone de police. «Une vitrine a été cassée lors d'une intervention policière. »
Des jeunes de 11 ans non accompagnés
«On a connu quelques problèmes avec des bandes de jeunes, mais on a pu les extraire dès les premières échauffourées. Les fauteurs de trouble ont pu être immédiatement interceptés. On a eu beaucoup de mineurs non accompagnés au centre de bagarres, comme des jeunes de onze ans. Dans ce cas-là, on a convoqué les parents pour les conscientiser. »