Amay s’offre les moyens de ses ambitions
Avec sa victoire sur Beyne, Amay a non seulement pris la première place mais, avec le retour de Populaire, il affirme ses ambitions de montée.
Publié le 16-11-2012 à 07h00
Il y a peu, moins de quinze jours, le coach amaytois Luc Bodet en avait gros sur la patate. Non pas que son équipe subissait des revers, que du contraire, mais le manque de respect de certains joueurs l'énervait au plus au point. Ne pas se présenter à la rencontre pour des motifs futiles, voire même ne pas signaler son absence ni s'excuser par la suite sont autant de faits qui ont certainement pesé dans la balance pour faire revenir Thierry Populaire dans le noyau amaytois. «En tout cas, il est évident que le fait que Thierry Populaire se remette à la disposition du club ne peut qu'être bénéfique. C'est extrêmement profitable pour nous, aussi bien offensivement que défensivement.» Et le coach de souligner qu'«avec lui, je dispose d'une rotation supplémentaire même si je possède déjà un bon groupe, il faudra faire avec.»
Sans être grand devin, il est évident que l'ex-pensionnaire de Nationale n'est pas un manchot et que rapidement, il va (re) devenir un pion incontournable de l'équipe type de l'entraîneur mosan. Vu son expérience, il serait inimaginable de ne le voir que comme un second couteau. D'ailleurs, il fut de suite mis dans le bain à Beyne. «Et notre adversaire a dû changer sa défense en jouant une double individuelle. L'une sur Collin Bodet,l'autre sur Thierry.Ce changement tactique, souligne le coach, nous arrange car cela nous a permis d'ouvrir le jeu et d'ainsi trouver autrement le but. Ainsi, je peux cette fois dire que la victoire n'est pas due à des individualités mais plus à un groupe qui a fait preuve de cohésion, qui a été collectif et cohérent jusqu'au bout. Avec son arrivée, et d'autres (NDLR: pas encore de confirmation des nouvelles têtes amaytoises au moment de clôturer cet article), nous aurons une équipe encore plus compétitive.»
En clair, Amay veut, en cette année royale (puisque le club est quinquagénaire), s’extirper au plus vite de la plus basse des divisions, la promotion. Surtout sans devoir tenir compte de l’hypothétique rapprochement avec le voisin villersois, bien mal embarqué pour l’instant en D1 LFH. Grâce à l’apport de joueurs d’expérience aux côtés des jeunes juniors et surtout au fait de pouvoir faire confiance à un noyau sur lequel il peut complètement compter, Luc Bodet semble avoir trouvé la bonne mesure.
T. P.