EuroSkills: pas de médaille mais des souvenirs précieux pour nos trois compétiteurs de Huy-Waremme
Charles, Milan et Rémy n’ont pas ramené de médaille, mais nos trois compétiteurs régionaux ont donné le meilleur d’eux-mêmes et rentrent en Belgique avec un sentiment de fierté.
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- Publié le 09-09-2023 à 21h01
Vendredi 8 septembre, troisième et dernier jour de compétition sur l’immense site Amber Expo de Gdansk.
13h30. Les EuroSkills 2023 vont se terminer dans quelques instants pour Charles Liesenborghs (Hannut), engagé en contrôle industriel. Face à ses dix adversaires, le jeune homme de 23 ans se livre jusqu’à la dernière seconde du chronomètre. Nous le retrouvons quelques minutes après la fin de la compétition. "C’est la fin de trois jours intenses, on peut enfin se relâcher et reprendre nos esprits", avoue Charles. "C’était épuisant mais j’ai fait tout ce que j’ai pu pour ne rien regretter."
Le Hannutois vient de vivre sa deuxième grande compétition internationale après l’Autriche en 2022. Il abordait le rendez-vous polonais avec l’expérience d’un premier grand concours. "Dès mon retour de Salzbourg, je suis retourné m’entraîner pour les EuroSkills. J’ai compris qu’il fallait aborder la compétition avec plus de bagage et plus d’entraînement."
Au-delà du résultat, c’est l’expérience qui compte pour Charles. "On était sous pression, on cherchait l’excellence. C’est ce que je retiens: toujours faire de son mieux."

15h30. La compétition de Rémy Borguet (Huy) et de son binôme Nathan originaire du Brabant-wallon s’est achevée il y a déjà deux heures. Mais l’évaluation de leur travail se prolonge…. On fait l’impasse sur la partie du complexe réservée à la mécatronique… pour le moment.
16h. Fin de compétition pour le duo que Milan Galassi (Neupré) forme avec Giovanni Crapanzano (Grâce-Hollogne). En intégration robotique aussi, la compétition a été intense et s’achève dans une ambiance surchauffée, dont les principaux protagonistes sont les supporters belges. "C’était complexe", confie Milan. "On a mal démarré la première journée, c’était limite démoralisant. Mais on s’est bien rattrapé ensuite. On a donné tout ce qu’on pouvait et surtout, on avait un binôme qui fonctionnait bien, Avec Giovanni, on est à l’école ensemble depuis 4 ans donc on se connaît bien. C’est notre force. Notre binôme se comprend facilement et on a donné tout ce qu’on pouvait."

17h30. Enfin la libération pour Rémy et Nathan, après trois heures d’évaluation. Leurs impressions ? "On a passé beaucoup de temps à s’entraîner, à se perfectionner. On pouvait sans doute améliorer certains points", avoue Rémy. "Maintenant, on attend avec impatience les résultats. " Le binôme ne reviendra pas avec une médaille autour du cou. Mais l’essentiel est ailleurs. "C’est fou tout ce qu’on peut vivre pendant trois jours. On est fiers du travail effectué sur une tâche vraiment complexe. Ça et les souvenirs, ce sont nos plus belles récompenses."