Huy: des jumeaux ouistitis nés au Mont Mosan

Le carnet rose s’étoffe au Mont Mosan ces derniers jours avec les naissances de deux ouistitis, un bébé manchot et un bébé Marat.

Noémie NOTTE
 Nés le 5 mai, les deux ouistitis restent toujours attachés à leur mère pour l’allaitement.
Nés le 5 mai, les deux ouistitis restent toujours attachés à leur mère pour l’allaitement. ©Doc

Ce n’est pas un mais deux carnets roses qui sont à signaler du côté du parc animalier le Mont Mosan de Huy. En effet, le 5 mai dernier sont nés des jumeaux ouistitis. "Nous ne savons pas encore si ce sont des filles ou des garçons, explique Cécilia, une des soigneuses. Ils sont encore attachés aux parents, il nous est donc impossible de déterminer le sexe."

Quels noms ? À vos propositions

Ces bébés ouistitis ont comme particularité, propre à leur espèce, d’être pris en charge par la famille entière. "À la naissance, les bébés restent attachés à leur maman pour l’allaitement. Après environ un mois, un mois et demi, ils se détachent de la maman pour être portés par le père ou encore les autres membres du clan. Ils retournent bien évidemment près de leur maman pour la tétée. En fait, les bébés deviennent la priorité pour le clan entier, c’est l’instinct de protection", souligne Olivia, une autre soigneuse.

Le Mont Mosan a la particularité d’avoir un groupe de ouistitis qui fonctionnent bien ensemble. "C’est quelque chose de rare car il faut avoir le bon mâle avec la bonne femelle pour que tout se passe bien. Il y a un couple reproducteur et les descendants de celui-ci."

Actuellement, les nouveaux nés ouistitis n’ont toujours pas de prénom. "Tout se passe sur la page Facebook du parc, explique Olivia. Nous demandons l’avis aux gens avant de choisir le nom de nos deux nouveaux bébés."

Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, le Mont Mosan a également vu naître deux autres bébés de deux espèces différentes.

Un manchot né ce mercredi

"Ce mercredi 7 juin, nous avons vu la naissance d’un bébé manchot: l’œuf a éclos aujourd’hui. Les premiers jours de vie sont cruciaux pour les animaux, donc nous espérons qu’il sera viable mais de ce que nous avons vu, il bougeait bien. Par contre, impossible de s’en approcher car les parents continuent à couver."

La deuxième naissance, quant à elle, concerne un bébé Marat du nom de May, né en avril dernier. "C’est un accomplissement pour nous en tant que soigneurs quand il y a des naissances en captivité car cela veut dire que les animaux sont bien dans leur environnement. Nous sommes un peu les nounous de ces animaux et nous donnons beaucoup d’amour."

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