Le Kiwalympic à Hannut, pour que le sport soit inclusif
La première édition du Kiwalympic, qui sensibilise aux handicaps mentaux, a eu lieu jeudi passé. Une belle première édition.
- Publié le 31-05-2023 à 07h15
- Mis à jour le 31-05-2023 à 07h18
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Le Kiwanis Haut-Geer/comtesse de Hesbaye organisait jeudi passé la toute première édition du Kiwalympic, qui avait pour objectif de sensibiliser aux handicaps mentaux et aux sports paralympiques. "Nous sommes sur l’organisation de cet événement depuis un moment déjà, nous voulions le faire avant le Covid et nous n’y croyions plus", explique Sabine Smeets, du Kiwanis.
Cette première édition avait lieu au stade Lucien Gustin, à Hannut, pour profiter des installations outdoor et indoor en cas de mauvais temps. Le but de la journée ? Rassembler différentes écoles, spécialisées ou non, autour d’une journée alliant le sport et les activités afin de sensibiliser à la différence. Aux commandes, les étudiants de la section Animation et Éducation du Collège Sainte-Croix à Hannut. Au programme: de la pétanque, de la course, de la reconnaissance de formes, des jeux avec de la musique. "Il y a 10 ateliers et chaque équipe passe de l’un à l’autre. Au total, nous avons 80 enfants d’écoles spécialisées et 80 enfants qui les encadrent et les animent. Les encadrants sont en inclusion dans les différents groupes d’enfants."
Des jeunes étudiants qui ont été, pour la plupart, confrontés pour la première fois à des enfants souffrant de troubles mentaux ou de handicap de type 1, 2 ou 8. Une expérience enrichissante qui leur a permis de découvrir une toute nouvelle facette de leur futur métier d’éducateur. "C’est un monde totalement différent. C’est quelque chose de difficile car il faut faire attention à la façon dont on parle, ne pas dire de gros mots, être respectueux et toujours demander si on peut faire quelque chose avant d’agir, explique Ilam Bouzenna, étudiant en éducation. Je trouve que cela nous valorise même nous, en tant que personnes, car nous prenons soin d’eux et nous mettons de l’énergie pour qu’ils soient heureux."
Le sourire était également visible du côté des écoles où l’organisation d’une telle journée permet aux enfants de découvrir de nouvelles choses. "Les années précédentes, certains élèves avaient déjà pu participer à des activités semblables mais pas de ce type-là, c’est une véritable découverte pour eux, explique Ozgur Ilkaya et Sandra Collinet, de l’école La Marelle, à Amay. C’est très difficile pour les écoles, surtout en fin d’année, d’aller et de participer à des activités sportives car c’est un seul car par établissement. Ici, c’était vraiment génial car c’est clairement de l’ouverture vers l’extérieur et certains enfants ne connaissent pas ce genre de sortie, c’est tout bénéfice pour eux."