Une reconnaissance royale au château de Laeken pour le Marchinois Sébastien Pins : "Ma grand-mère royaliste aurait été fière"
C’est à Laeken que le Marchinois, Sébastien Pins, a brillé ce week-end. Il a été reçu par le couple royal pour son engagement culturel.
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Publié le 16-05-2023 à 08h00
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Sébastien Pins, c’est 700 nominations en festivals et 180 prix. On ne présente plus le jeune prodige marchinois du court-métrage. Le réalisateur de 32 ans enchaîne les reconnaissances pour ses documentaires sur la scène internationale. Cette fois, c’est chez nous qu’il a (enfin) pu être mis en valeur. Un rendez-vous dans les jardins du château de Laeken, à l’occasion des 10 ans de règne du roi Philippe et de la reine Mathilde, qu’il ne pouvait manquer. Plutôt royal ça, non ? "C’était une première pour moi et c’était forcément impressionnant, confie-t-il. J’y ai été invité pour mon engagement culturel. Le Palais avait contacté les différents gouverneurs pour avoir une liste d’artistes à mettre en avant dans le cadre de cette Garden Party. La Commune de Marchin m’avait mis à l’honneur en 2022 comme mérite culturel et a décidé de proposer mon nom pour cette manifestation." Une rencontre avec les souverains qui n’aura pas manqué de marquer le Marchinois. "Je les ai rencontrés mais nous n’avons pas vraiment eu l’occasion de discuter ou de nous entretenir longuement. C’était un court instant assez fugace, lance-t-il en rigolant. Lorsque j’ai reçu l’invitation, j’ai directement pensé à ma grand-mère. Elle était très royaliste, elle connaissait les noms des rois et des reines par cœur. Elle aurait été très fière."
"Je ne perds pas de vue mon long-métrage"
Ce que le réalisateur retient de ce moment ? "Que la Belgique a une richesse de talents incroyable. On a eu l’occasion de se promener dans les jardins et de rencontrer des artistes de tous les horizons. Des chœurs d’enfants, des violonistes, des danseurs et des Circassiens également. C’est une expérience dont je me souviendrai toute ma vie. Voir autant de talents réunis et pouvoir échanger sur nos situations et nos domaines, c’était très enrichissant." De retour à Marchin, Sébastien Pins pense toujours à la suite de son parcours. " Je ne perds pas de vue mon long-métrage sur lequel je travaille déjà depuis pas mal de temps. Pour le moment je quitte l’écriture pour rentrer dans le concret. Mais c’est toujours l’argent, le nerf de la guerre. Je fais constamment des demandes de subsides qui n’aboutissent pas toujours. Ce sont parfois des mois de travail parfois pour rien mais je reste toujours un passionné quoiqu’il arrive."