Amay: la reprise au circuit des Mirlondaines passera par le kart électrique

Cela devait être le point-phare du conseil communal de ce jeudi à Amay. Le collège allait proposer de résilier les droits de jouissance de la piste des Mirlondaines qui étaient accordés à l’Amay Cobra Karting sous convention renouvelée jusqu’en 2029. Une intention à la grande surprise de nombreux observateurs de ce dossier "historique", il faut bien l’écrire, au vu de l’apparente bonne volonté jusqu’ici affichée par le couple Danloy qui tente depuis plusieurs années, et à gros frais de dossiers, de régulariser une situation dont il a hérité. Pour rappel, outre les installations jugées non-conformes par les pompiers, la piste de karting est mise sous scellés depuis 2015 à la demande de la Région wallonne dont la police de l’environnement a mis au grand jour une illégalité urbanistique datant de 1981: la piste (660 m) a été erronément inscrite en zone verte et pas en zone de loisirs au plan de secteur. Sauf autorisations spécifiques à obtenir du collège (cela a été le cas pour des tests sonores ou des essais de karts électriques), François et Michele Danloy n’ont ainsi pas accès à la piste le temps d’obtenir un permis unique leur accordant une dérogation au plan de secteur. Mais, ils ne l’ont toujours pas 8 années plus tard, embourbés qu’ils sont dans les méandres administratifs. D’ailleurs, après avoir introduit la demande de permis unique en juin 2022, il leur a été suggéré de la retirer et de convoiter un permis de classe 3 visant, lui, l’accès uniquement aux karts électriques. "On n’a pas abandonné le permis unique. Simplement, le ministère nous a demandé de compléter le volet environnemental. Et pour pouvoir être en activité sur le circuit le temps qu’on le fasse, ils nous ont suggéré avec l’administration amaytoise de demander un permis de classe 3 autorisant l’accès aux karts électriques. Tout ce qu’on a fait jusqu’à présent, c’est en étant à l’écoute de l’échevin et de l’administration", commentait le couple visiblement "perdu", ce jeudi, dans les couloirs de la maison communale après avoir cru pouvoir interpeller le collège et finalement assisté au retrait du point les concernant.