338 jeunes au Défi des talents de l’IFAPME de Villers-le-Bouillet
338 jeunes de la région ont pu tester 15 métiers différents grâce au Défi des talents, qui a eu lieu à l’IFAPME de Villers-le-Bouillet.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/613d2fad-d263-4084-bf8c-56e8434f6eaf.png)
Publié le 28-04-2023 à 21h38 - Mis à jour le 28-04-2023 à 21h40
:focal(545x417.5:555x407.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/BEYIOGIODZHIDAZYFG54T4AUPU.jpg)
Avec son casque de réalité virtuelle vissé sur la tête, Camille Chipellino, élève en 2e secondaire à l’institut Saint-Laurent de Waremme, s’applique à peindre un pare-chocs de voiture. Au début, on la sent hésitante, mais elle prend vite de l’assurance.
Après coup, elle était plutôt contente d’elle. "C’était franchement chouette, commente-t-elle. En s’essayant aux différents métiers, on arrive à mieux les appréhender. " En effet, ce vendredi, Camille n’a pas fait que peindre une voiture. "On a aussi appris à faire de la maçonnerie et de l’élagage (NDLR: et ça, c’était"pour de vrai")."
Si Camille a pu faire tout ça, c’est parce qu’elle a participé au Défi des talents, organisé au centre IFAPME de Villers-le-Bouillet, ces jeudi et vendredi.
Le Défi des talents, c’est une opération qui a pour but de faire découvrir différentes formations aux élèves à travers… des défis, comme celui de raccorder des panneaux solaires. "Honnêtement, c’est facile, détaille Lukas Delsaute également à Saint-Laurent. On a réussi à allumer la lumière en trois minutes."
Mais au Défi des talents, il n’y a pas que des activités qui touchent au domaine de la construction et aux voitures. "On a aussi appris à faire des cocktails. C’était notre activité préférée !", s’exclament Henri Preud’homme et François Ruidant, élèves au collège Saint-Quirin, tandis que leurs condisciples expérimentent le glaçage d’un gâteau.
Avec six écoles différentes
Au total, ils sont 338 élèves de 2e et 3e secondaires à avoir relevé 15 défis différents. Ils sont bien sûr issus de Saint-Laurent et Saint-Quirin, mais aussi de l’athénée d’Ouffet, de l’institut Don Bosco de Huy, de l’athénée d’Andenne et de l’institut Sainte-Thérèse d’Avila de Chênée.
"Le Défi des talents, on ne l’a pas inventé, détaille Raymonde Yerna, administratrice générale de l’IFAPME. C’est un concept qui vient du Canada. On a décidé de se l’approprier car on veut ouvrir le champ des possibles à ces jeunes. Et contrairement à ce qui se fait dans les salons, on veut qu’ils mettent la main à la pâte."
Et pour complètement ouvrir ce fameux champ des possibles, ces défis sont "non-genrés". "On les propose aux garçons et aux filles de la même manière. On incite les filles à s’essayer à des activités qui sont traditionnellement réservées aux hommes, et inversement."
En procédant de la sorte, l’IFAPME espère que ces jeunes choisiront "leur formation en fonction de ce qu’ils aiment vraiment, et pas fonction de la pression sociale et de la pression familiale".