Québecofolies: Étienne Fletcher, un artiste de la Saskatchewan à l’Atelier Rock de Huy ce vendredi soir (vidéo)
Cette semaine, à l’occasion des Québecofolies, rencontre avec Étienne Fletcher, un artiste qui se produira ce vendredi soir à l’Atelier Rock Huy.
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Publié le 27-04-2023 à 21h55 - Mis à jour le 27-04-2023 à 21h56
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Pour sa 5 édition, du 25 au 29 avril, les Québecofolies mettent en avant des artistes qui ont traversé l’océan Atlantique afin de se produire sur quatre scènes différentes: aux centres culturels de Huy et d’Amay, à l’Atelier Rock et au Sofloti Piano bar (à Huy). Nous avons rencontré Étienne Fletcher, un des chanteurs canadiens venu pour l’occasion.
Pouvez-vous vous présenter, pour que le public belge vous découvre ?
J’ai commencé la musique quand j’avais 18-19 ans avec un groupe un peu angle-rock qui s’appelait Indigo Joseph. Nous avons joué un peu partout au Canada pendant plusieurs années. Le groupe s’est ensuite dissous, pour une petite pause. Je viens d’une partie du Canada appelée la Saskatchewan, une province au milieu du pays. Nous sommes environ 10% d’une population d’un million. Il n’y a pas beaucoup de francophones, nous nous appelons les Fransaskois. C’est vraiment du côté anglophone que j’ai commencé à écrire et jouer de la musique. Finalement, j’avais commencé à explorer l’écriture en français à la fin de mon band Indigo Joseph. Nous sommes allés au Québec, à Montréal. Je trouvais que le retour du public québécois par rapport à mes textes en français était intéressant. Je me suis dit que j’allais continuer à écrire et voir ce que j’étais capable de faire en solo. Je suis solo sur mon projet, mais nous sommes un quatuor (avec un batteur, un bassiste et un guitariste).
Comment pouvez-vous décrire votre identité musicale ?
Je dirais que le terme pop-rock bilingue représente bien notre projet. C’est sûr que je suis actuellement plus du côté francophone, mais si on fait un show, on va sûrement glisser quelques chansons en anglais. J’aime toujours garder un pied dans l’anglais. De toute façon, chez nous, on ne peut pas exister qu’en français, ce n‘est pas réaliste, soutenable. Dans notre dernier album Entre-deux, c’est peut-être un peu plus de la pop alternative, un peu moins rock. Mais je trouve que le pop-rock est tellement ouvert comme style musical que j’ai gardé un peu cette étiquette.
C’est la première fois que vous venez en Belgique ?
En réalité, c’est la deuxième fois. La première fois, nous avions fait un événement à Bruxelles durant une semaine, avant le Covid. Mais c’est la toute première fois que je viens à Huy. C’est difficile pour un artiste canadien d’être connu sur le continent européen. Parfois, nous pouvons avoir une offre, mais cela ne permet pas de la rentabiliser avec plusieurs choses, ça devient difficile.
Et vous avez traversé l’Atlantique uniquement pour les Québecofolies ?
Je suis heureux de pouvoir me produire devant le public belge. Déjà, nous ne sommes pas nombreux à chanter en français dans l’est canadien, c’est une petite communauté. On ne savait pas à quoi s’attendre après le Covid, et là, ça fait du bien de pouvoir juste voyager, rencontrer des gens et faire de la musique. Nous avons fait le voyage uniquement pour les Québecofolies, nous rentrons samedi. Mais nous sommes heureux. On est là pour ça.