Trois éoliennes en projet en "Campagne de la Grande Prâle" sur Villers-le-Bouillet et Verlaine
Une enquête publique débute le 30 mars concernant le projet de Luminus d’implanter trois éoliennes entre l’E42 et la N65 sur Villers-le-Bouillet et Verlaine.
- Publié le 23-03-2023 à 15h14
- Mis à jour le 23-03-2023 à 15h50
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Luminus introduit une demande de permis unique visant à construire et à exploiter trois nouvelles éoliennes (150 mètres de haut) supplémentaires au lieu-dit "Campagne de la Grande Prâle" entre l’autoroute E42 et la N65, à cheval sur les territoires de Villers-le-Bouillet (2 mâts dans la zone du bois de la Bourlotte) et Verlaine (1). Une enquête publique débutera le 30 mars prochain dans ces deux communes mais également chez leurs voisines de Wanze, Amay, Faimes, Saint-Georges-sur-Meuse, Braives et Donceel avec la possibilité pour les citoyens concernés d’aller consulter le dossier dans leur administration (attention, le plus souvent sur rendez-vous). Et les personnes qui le souhaitent pourront communiquer leurs remarques et observations jusqu’au 2 mai.
Quant à la décision d’octroyer le permis unique, elle reviendra aux fonctionnaires technique et délégué (SPW) après examen du projet qui a déjà fait l’objet d’une étude d’incidences sur l’environnement.
Ancien projet revu à la baisse et plus au nord
Il concerne donc la construction d’un parc de trois éoliennes d’une puissance électrique totale maximale de 11,4 MW et d’une cabine de tête ; l’aménagement de chemins d’accès et aires de montage ; et la pose de câbles électriques sur les territoires communaux de Villers-le-Bouillet et de Verlaine. En l’occurrence, il s’agit là de la nouvelle mouture revue à la baisse d’un premier projet de 6 éoliennes (4 à Villers et 2 à Verlaine) qui avait essuyé un refus de la part des fonctionnaires technique et délégué. Et les recours ensuite introduits par Luminus et Enercity (coopérative de l’éolienne citoyenne villersoise) n’y avaient rien fait, faute d’une réponse dans les délais impartis des ministres sollicités.
Luminus aurait pu porter le dossier à l’examen du Conseil d’État via un recours supplémentaire, mais l’opérateur avait préféré revoir sa copie à la baisse et en repositionnant le parc plus au nord pour aboutir aujourd’hui à cette nouvelle demande de permis unique.