Un septuagénaire doncellois condamné à 12 mois pour des attouchements sur la femme de son fils
Le Doncellois écope d’un an de prison pour avoir commis des attouchements sur sa belle-fille, notamment lors de réunions de famille.
Publié le 16-03-2023 à 07h00 - Mis à jour le 16-03-2023 à 10h11
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Un septuagénaire domicilié à Donceel a écopé d’une peine de douze mois de prison avec sursis probatoire pour les deux tiers devant le tribunal correctionnel de Liège pour avoir commis des faits d’atteintes à l’intégrité sexuelle sur sa belle-fille ! Le 16 décembre 2020, la jeune femme s’est présentée au commissariat de police pour déposer plainte pour des faits d’attentats à la pudeur commis par son beau-père. Lors de l’audition, la plaignante était en pleurs et ne savait pas comment réagir. Elle est passée de la colère au désarroi. Elle se culpabilisait. Elle a expliqué être démunie face à la situation. Elle était visiblement émue par ce qui lui était arrivé. Elle a expliqué que les faits se seraient produits à trois reprises, le 21 novembre 2020, le 11 décembre 2020 et le 16 décembre 2020. Elle a dit que l’homme lui avait touché les fesses et les seins. Elle a déclaré qu’il avait tenté de l’embrasser, de lui enlever son chemisier pour voir ses seins, mais aussi qu’il lui avait posé la main sur la cuisse avant de remonter vers son entrejambe. Des faits qu’il a notamment commis lors de réunions de famille qui ont eu lieu à Donceel. Plusieurs témoins ont constaté l’émoi de la jeune femme qui a notamment vomi après une des scènes lors de laquelle il l’a embrassée sur la bouche. Elle s’est confiée à plusieurs personnes dont son mari. Ce dernier a décidé de confronter le suspect aux faits. Ce dernier n’a pas nié. Au contraire, il a déclaré qu’il avait bien adopté les comportements litigieux, mais que c’était sa belle-fille qui l’avait "aguiché" ! Le 19 décembre 2020, l’épouse du suspect a expliqué qu’elle avait interrogé son mari après le dépôt de plainte. Il a d’abord nié avant de reconnaître s’être comporté de la sorte en expliquant avoir été aguiché. L’épouse a expliqué qu’elle avait remarqué plusieurs éléments dont le fait que la jeune femme avait crié au suspect d’arrêter et de la laisser tranquille. Selon le septuagénaire, la jeune femme l’aurait touché à l’entrejambe, l’aurait embrassé sur la bouche et se serait frotté les fesses contre lui. Lors de la première scène qui s’est déroulée lors d’une fête familiale, la jeune femme avait consommé de l’alcool. "Je n’ai jamais obligé personne à boire de l’alcool", a-t-il tenté de justifier. Le prévenu a déclaré que c’est parce qu’il lui a trouvé “un air aguicheur” qu’il s’est permis de l’embrasser et de lui toucher les seins, “ce qui constitue une action attentatoire à l’intégrité sexuelle de la victime”, a estimé le tribunal. Le prévenu a aussi déclaré que comme elle n’avait pas réagi lors d’une scène, il en avait déduit qu’elle était consentante. “Il y a lieu de rappeler que le consentement ne peut être déduit de l’absence de résistance de la victime, ni de la manière dont elle est habillée”, a relevé la juge. Le tribunal a estimé tous les faits établis.