L’Amaytois cultivait du cannabis dans la maison de son frère
Ce sont finalement, et au total, 1 000 plants de cannabis qui ont été découverts à Amay et Tihange. Un couple a été privé de liberté.
Publié le 03-03-2023 à 14h32 - Mis à jour le 03-03-2023 à 14h33
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C’est une enquête rondement menée par les policiers de la zone Meuse-Hesbaye qui a mené à l’interpellation de deux personnes suspectées d’avoir mis en place deux plantations de cannabis à Amay et Tihange pour un total estimé finalement à environ 1 000 plants.
Ainsi, jeudi matin, les policiers se sont rendus en perquisition au domicile d’un couple habitant Amay. C’est là que, selon eux, les occupants avaient installé une plantation de plusieurs centaines de plants. Et de fait, après avoir découvert une trappe dans le garage de l’habitation, les enquêteurs ont mis au jour, dans les caves de l’habitation, une plantation d’environ 450 plants. Les lieux étaient équipés de toute l’infrastructure nécessaire, un pontage au niveau du compteur électrique ayant d’ailleurs été installé.
Mais, lors de cette visite domiciliaire, les policiers ont recueilli des éléments laissant à penser qu’une autre plantation de cannabis pouvait avoir été installée dans une autre maison, rue du Batti Gérard à Tihange, cette fois. En effet, Pierre (52 ans), le suspect, est entrepreneur et est occupé à construire une maison pour le compte de son frère. Ce dernier réside actuellement à l’étranger et envisage en effet de revenir vivre au pays.
Une seconde perquisition a donc été entreprise dans cette maison en construction à Huy et les limiers hesbignons y ont découvert une seconde plantation abritant environ 550 plants. Le gros œuvre de la maison est terminé et les plants de cannabis étaient répartis dans deux chambres de l’habitation.
Interrogée, Dominique, la compagne de Pierre, a affirmé n’être absolument au courant de rien, même pas de l’existence d’une telle culture dans sa propre maison.
Pierre, de son côté, a reconnu les faits. L’homme aurait expliqué éprouver de grosses difficultés financières suite aux revers encourus lors de la pandémie de Covid. Il aurait donc imaginé se refaire une santé en se lançant dans la culture de drogue. Il a également affirmé que son frère, qui est toujours à l’étranger, n’était au courant de rien.
Quoi qu’il en soit, Pierre et Dominique ont été privés de liberté et déférés, ce vendredi matin, au parquet de Liège. Là, le dossier a été mis à l’instruction, avec demande de mandats d’arrêt.