Incendie au Prieuré d’Amay: l’origine est volontaire

Au lendemain de l’incendie ayant ravagé le Prieuré d’Amay, un expert et le labo de la police judiciaire fédérale sont venus localiser deux départs de feu et relever des traces exploitables pour expliquer l’origine du sinistre.

Frédéric Renson

C’est un spectacle de désolation que le Prieuré d’Amay offrait, ce lundi, dans le centre d’Amay au lendemain de l’incendie. Ne restent que les murs porteurs. Entravées par des barrières et des avis d’interdiction d’accès, les deux entrées (place Joseph Ramoux et rue des Larrons) devaient dissuader toute tentative d’intrusion pour une question évidente de sécurité et de devoirs d’enquête qui allaient avoir lieu dans l’après-midi. «Ils ont été confiés à un expert en incendie indépendant requis par le procureur du roi et au laboratoire de police technique et scientifique de la police judiciaire fédérale, précise le commissaire Pierre Minette à la zone de police Meuse-Hesbaye. L’objectif est de localiser le ou les départs de feu pour déterminer l’origine du sinistre et de relever des traces exploitables afin d’éventuellement identifier le ou les auteurs. On parle souvent de squat, mais pas dans le sens d’y voir loger des SDF. L’endroit est plutôt fréquenté par de jeunes gens, et nos services y interviennent de façon ponctuelle avec identifications.»

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