Voici les neuf communes de Huy-Waremme aidées par la Wallonie pour soutenir leurs commerces
Neuf communes de Huy-Waremme recevront des subsides de la Région wallonne pour aider leurs commerces. Le plan Objectif Proximité est la suite des deux Créashop.
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Publié le 24-02-2023 à 19h01 - Mis à jour le 24-02-2023 à 19h38
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Redynamiser les centres, c’est une des priorités du gouvernement wallon via le dispositif "Objectif Proximité", qui est la continuité des mécanismes Créashop-villes et Créashop-plus mis en place dans 53 villes et communes wallonnes. Sauf qu’"Objectif Proximité" est ouvert à toutes les villes et communes et que l’initiative s’adresse au porteur de projet qui envisage de s’installer dans une cellule commerciale vide mais aussi au commerçant établi qui veut réorienter son activité.
Plusieurs Villes et Communes de l’arrondissement de Huy-Waremme avaient répondu à l’appel à projet. Neuf d’entre elles ont été retenues. Elles auront un subside pour soutenir les initiatives commerciales. Soit une prime versée aux candidats qui correspond à 60% de leurs dépenses, avec un montant maximum de 6000€. Les voici.
1.Amay.
"Comme dans pas mal de communes, le commerce se modifie, explique l’échevine Corine Borgnet. On essaye d’aider les indépendants tout en ramenant du commerce dans le centre." Amay avait déjà répondu au premier appel à projet. Ici, "ça nous semble plus diversifié. On s’est cantonné à l’hypercentre, on a dû déterminer une zone. On veut pouvoir travailler avec des structures comme Alpi." Le premier candidat commerçant qui pourra être aidé par cette initiative est peut-être cette demande reçue pour l’ouverture, dans le quartier de la gare, d’un bar à soupe, sandwicherie, terroir.
2.Huy.
"La santé des commerces du centre-ville de Huy, tant rive gauche que rive droite, est l’une des priorités du collège, explique Anne Vanbrabant, directrice de la Régie foncière hutoise. L’objectif est de réduire le taux des cellules commerciales vides de 5,8% et d’ainsi retrouver le taux d’avant Covid qui était de 12,3%." Huy soutient les initiatives commerciales de plusieurs façons et veut poursuivre sur sa lancée.
3.Marchin.
"On doit lancer maintenant un appel local, explique Stéphanie Bayers, présidente du CPAS aussi en charge des affaires économiques. L’ADL a travaillé sur le projet et l’a concentré sur le centre de Marchin, autour de l’administration communale où on a recensé des cellules vides." Il y a notamment l’espace bientôt laissé vide avec le départ de Belfius. Avec une aide de maximum 6000€ pour tout projet, "c’était tout bénéfice de participer à cet appel à projet." Reste aux candidats commerçants à candidater, "on va constituer un jury pour voir les projets à retenir".
4.Hannut.
"Une somme de 6000€, ce n’est pas cela qui permet la pérennité d’un projet, souligne le bourgmestre hannutois, Manu Douette. Cela reste intéressant mais c’est surtout l’accompagnement obligatoire qui l’est. Car le projet permet d’avoir une guidance" avec une analyse proposée au candidat investisseur sur base du tissu existant.
5.Saint-Georges.
"Chez nous, il y a une réelle volonté de soutenir la centralité, explique l’échevin des commerçants, Pierre Bricteux. On a misé sur le centre de Stockay." Un inventaire des commerces a été fait, avec une cartographie des cellules commerciales vides ou qui le seront d’ici la fin de l’année. Au 15 janvier, il y avait un total de neuf cellules vides.
6.Villers-le-Bouillet.
En tant que président de l’ADL, l’Agence pour le développement local, le bourgmestre François Wautelet a fait toute confiance au service qui a convaincu la Commune de répondre à l’appel à projet. "Ça pourrait attirer certains commerçants", explique-t-il. Et de noter que l’opérateur économique de la Commune a un nouveau coordinateur très dynamique, "on a suivi l’expertise de l’ADL".
7.Wanze.
"L’objectif, c’est de soutenir des porteurs de projet ou des commerçants qui changent leur façon de fonctionner, explique Justine Tusset, de l’ADL. Nous n’avons pas beaucoup de cellules commerciales vides mais le paysage est en mouvement. On a des commerçants qui déménagent ou qui vont arrêter, on a les banques qui s’en vont également. On a choisi de répondre à l’appel à projet, c’était une opportunité. On est content d’être repris. Maintenant, il faudra voir quel périmètre a été retenu, si c’est uniquement le centre et les chaussées."
8.Waremme.
"On avait déjà Créashop et Créashop-Plus, explique l’échevin du Commerce, Raphaël Dubois. Ici, c’est un peu différent, plus large. C’est quelque chose qu’on voulait maintenir. Et on a quelques cellules commerciales disponibles." Sur Waremme, le nombre de cellules vides se maintient et même, l’activité se relance doucement. "On reçoit des candidats après la période creuse du Covid, même si les gens restent prudents", explique-t-on à l’ADL.
9.Engis.
Personne, malheureusement, n’a pu nous répondre sur les motivations qui ont poussé Engis à poser sa candidature à l’appel lancé par la Région wallonne. Engis a cependant, tout comme les huit autres villes et communes, été retenue.