Bâtiment Commune-CPAS et quartier durable à Amay: voici vers quoi on va
Le bureau d’étude chargé par la SPI de jauger le potentiel de la zone à l’arrière de la maison communale d’Amay a présenté son masterplan.
Publié le 24-01-2023 à 17h29 - Mis à jour le 24-01-2023 à 17h38
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/YUAMDYTVUBAGHOA75GACQJ2VEA.jpg)
Cela fait plusieurs années que le projet d’une extension à la maison communale d’Amay, pour y abriter le CPAS dans un bâtiment commun, revient dans les projections des élus locaux. Cette fois, on serait tenté d’écrire qu’on entre dans le vif du sujet avec la présentation du masterplan au personnel des deux entités ce lundi, par le bureau d’étude Pissart. "On avait demandé à la SPI de désigner un bureau d’étude pour jauger le potentiel de la zone qui fait près de deux hectares avec le terrain où le CPAS est actuellement implanté à l’arrière de l’administration, le parking, l’ancien terrain de football et, au fond, la liaison douce reliant les rues de la Croix-Rouge et Georges Hubin, rappelle Éric Englebert, le président du CPAS en charge du dossier. L’idée est de partir sur un marché global incluant l’extension à la maison communale et un quartier durable dans la zone périphérique à valoriser à l’arrière."
1 000 m2 sur 4 niveaux
À la base du projet, figure donc l’intégration des services du CPAS dans une nouvelle aile attenante à la droite de la maison communale et qui proposera un gain de 1 000 m2 répartis sur quatre niveaux. "Cette extension répondra à un réel besoin compte tenu de l’état du bâtiment actuel du CPAS, insiste Éric Englebert. Le personnel pourra travailler dans un cadre plus moderne. De plus, cette proximité physique va accentuer encore les synergies entre les deux services devenus voisins de bureaux. Enfin, je vois aussi un avantage au niveau de l’entrée unique du bâtiment pour accéder tant aux services communaux qu’à ceux du CPAS. Cela va casser le sentiment de honte qui anime malheureusement parfois et à tort les personnes qui s’adressent à nos services sociaux."
50 à 60 logements
En plus du bâtiment unique, le masterplan trace les premières lignes qui devront guider l’aménagement d’un quartier durable dans la zone arrière. "On estime qu’il aura une localisation idéale à proximité du centre, des moyens de transport et de l’administration. Le bureau Pissart a défini ce qu’on pourrait y construire tout en tenant compte de la densité recommandée par notre futur Schéma de développement communal, insiste Éric Englebert. On imagine ainsi 50 à 60 logements avec une zone de parkings à se partager entre employés et habitants, une nouvelle voirie, des espaces verts, des aires de jeu et le maintien de la liaison douce dans le fond. Pour les logements, on ne va pas mettre cinq buildings style tours de dix étages. Ce seront plutôt des bâtiments à appartements de types variés et s’intégrant dans le quartier. J’insiste qu’à ce stade, ce ne sont que des propositions de principe."
La base est là et va guider la suite des opérations. Avec dans l’idée de trouver un promoteur qui assume et le projet d’extension pour le CPAS, et le futur quartier durable. "Le deal serait qu’on lui cède les terrains publics pour y faire de l’habitat mais à nos critères. Le but n’est pas de faire un maximum d’argent mais d’avoir des leviers pour développer un quartier. Il faudra désigner un auteur de projet. On entre dans le concret. On espère définir le projet définitif d’ici fin 2023 avec la réalisation du cahier des charges. A priori, on fonctionnera avec un marché global."