L’ambitieux projet de Burdinne pour sauver la ferme de la Grosse Tour
Une enquête publique est en cours en vue de réaménager une partie des bâtiments de la ferme de la Grosse Tour. On y développerait de l’horeca et une microbrasserie.
Publié le 19-01-2023 à 08h00
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La Commune de Burdinne a pris le taureau par les cornes. Pour sauver les bâtiments de la ferme de la Grosse Tour, elle se lance dans un ambitieux projet de restauration. "On ne sait pas encore très bien combien ça coûtera mais on compte bien décrocher des subsides, note le bourgmestre, Frédéric Bertrand. On en a déjà un de 2 millions d’euros de la part de la Région dans le cadre des sites à réaménager et là, on répond à un appel à projets pour avoir un subside exceptionnel du Patrimoine." Mais pour répondre à celui-ci, il fallait un dossier déjà monté et un permis d’urbanisme adéquat. Avec la SPI et le bureau d’architecte Binario, la Commune a donc travaillé d’arrache-pied pour avancer rapidement. L’enquête publique est la suite logique de ce travail puisqu’elle a pour but d’obtenir le permis d’urbanisme permettant les transformations en question sur l’aile le long de la rue de la Burdinale et le bâtiment perpendiculaire à la rue.
Que va-t-on y faire ?
Pour y faire quoi ? "Le long de la rue, c’est l’ancien corps de logis, détaille le bourgmestre. On a prévu d’un côté une brasserie restaurant et de l’autre un restaurant plus haut de gamme, avec, au centre, la cuisine. Les anciennes baies qui donnent sur la rue seront rouvertes de même que le porche d’origine pour avoir un second accès. Il y a aussi de belles charpentes dans ce bâtiment qui seront mises en valeur."
Et dans l’autre aile, celle au fond de la cour, il est question d’installer une microbrasserie dont les cuves de fermentation seront installées dans le restaurant tout proche. "On a déjà des contacts avec plusieurs brasseries locales dont une est particulièrement intéressée", précise le bourgmestre.
La Commune est consciente qu’elle s’engage dans un conséquent et long projet mais pour elle, le sauvetage des bâtiments est à ce prix. "Le premier objectif, c’est de les mettre hors eau", conclut Frédéric Bertrand.
L’enquête est en cours jusqu’au 31 janvier. Le dossier peut être consulté à l’administration communale.