Le presbytère d’Oteppe sera-t-il à vendre ?
Burdinne, conscient de la valeur du bien, envisage de vendre le presbytère d’Oteppe. Problème: le lieu est occupé par des réfugiés.
Publié le 09-01-2023 à 06h00
:focal(2875x1925:2885x1915)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/WCOP46LNWJGQVGMXH6X4RARARM.jpg)
Délaissé par son abbé depuis juillet 2015, le presbytère d’Oteppe avait été mis à disposition du CPAS de Burdinne. Depuis 2016, le bâtiment était devenu un centre d’accueil pour réfugiés. Un habitat que ceux-ci seront peut-être contraints de quitter. En effet, la Commune de Burdinne, ne sachant plus trop quoi en faire, envisage de vendre le bâtiment à un privé.
Une vente souhaitée mais pas certaine
Si la réflexion quant à la vente du presbytère est en cours dans l’esprit de Frédéric Bertrand, le bourgmestre de Burdinne, rien n’est encore acté. "Nous n’avons encore rien décidé, explique le mayeur. C’est vrai que le collège étudie la possibilité de vendre le lieu. Il s’agit d’un bâtiment patrimonial d’une grande valeur qui pourrait très bien être valorisé et aménagé par un particulier pour en faire un beau logement. L’argent pourrait être réinvesti dans quelque chose de plus utile pour la Commune. C’est un superbe bâtiment mais je ne vois pas très bien ce que la Commune pourrait y faire dedans. On ne peut pas le transformer en bâtiment administratif puisqu’on a déjà tout ce qu’il nous faut. Donc hormis le vendre, je ne vois pas quelle alternative est à notre disposition."
Et les réfugiés dans tout ça ? Occupant actuellement le presbytère, ils ne vont pas pour autant être mis à la porte comme le souligne Frédéric Bertrand. "Ils y sont et ils vont y rester. Encore une fois, c’est une réflexion, on n’a pas encore décidé de vendre. On a mis à disposition du CPAS le presbytère pour accueillir des réfugiés et l’idée n’est pas de les laisser tomber. À aucun moment nous avons envisagé de les chasser du bâtiment. On n’a pas nécessairement besoin de cet argent dans l’immédiat."