La vie des bistros dans l’angle de la onzième Biennale
Oyou a décidé de mettre un coup de projecteur sur les bistros, lieux essentiels de rencontre et de convivialité. À vos clichés et vos souvenirs.
Publié le 07-01-2023 à 06h00
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Le centre culturel de Marchin, Clavier et Modave, baptisé Oyou, reprend le chemin de l’organisation de sa 11e Biennale de photographie en Condroz programmée pour l’été 2023. Si le thème et le parcours ne sont pas encore dévoilés, l’équipe ouvre déjà la marche en lançant un appel à photographies, "Moi et mon bistro". "C’est un avant-goût, amorce le directeur, Christophe Danthinne. Cette année, le bistro Chez Ruelle de Marchin fête son centenaire et on voulait se coller à cet événement. On ne peut pas encore tout dire mais d’une façon ou d’une autre la Biennale passera par le café. C’est un établissement qu’on a envie d’investir parce qu’il est synonyme de rencontres et d’échanges. Tout comme nous, acteur culturel. Les cafés font partie du patrimoine et de la mémoire collective." Des lieux mythiques qui pourtant disparaissent peu à peu. À une époque où le virtuel et l’Instagrammable ont pris une place majeure, à une époque où les bars concept foisonnent et se ressemblent tous, Oyou veut immortaliser, à travers les clichés, l’authenticité des bistrots de quartier.
Aucune restriction
Car ils ont une atmosphère bien particulière, ces vieux bistrots, ces lieux de retrouvailles ou seulement de passage. "On s’intéresse aussi aux personnes qui s’y rendent. On invite donc tous ceux qui le souhaitent à nous envoyer leurs clichés dans leur bistro préféré, à nous partager les moments de vie, positifs ou négatifs. Il n’y a pas de limite de temps. On serait même très heureux d’avoir des clichés de cafés qui n’existent plus. Idéalement, nous aimons avoir un ancrage local et que ces photos soient prises dans des endroits de Clavier, Marchin ou Modave mais le public de la Biennale est très varié donc nous restons ouverts à toutes les propositions, ajoute le directeur. Le support est libre également. Ça peut être une photo ancienne, une prise avec iPhone ou un Polaroid, tout est possible."
Pourvu que ça vive et que ça raconte. Une coupelle de cacahuètes partagée, une partie de belote en cours sur une toile cirée usée, les juke-boxes d’antan, les transmissions de matchs de foot, l’expresso au petit matin lorsque la vie commence à s’éveiller, le journal déplié, un bol d’eau pour le chien, la même boisson commandée depuis des années, les rires et les échanges,… Le réconfort des habitudes et l’occasion ainsi de rendre hommage à ces lieux de retrouvailles.
Les propositions sont à faire parvenir à manu@oyou.be pour le 1er mai au plus tard