Petite étoile devenue grande…
Pauline Martin a signé de superbes performances lors de l’Euro de Volley. Issue du club de Floreffe, elle brille désormais en équipe nationale.
- Publié le 31-08-2023 à 13h14
- Mis à jour le 01-09-2023 à 13h44
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L’ancienne Dauphine de 21 ans a été formée à Floreffe. À cette époque, elle était à des années-lumière de penser qu’elle serait un jour titulaire de l’équipe nationale même si cela constitue le rêve de nombreuses petites joueuses de volley. Et pourtant… Les pieds bien ancrés sur la terre, la jeune femme a connu une saison nébuleuse l’année passée à Monza.
Toutefois, forte de son expérience en Italie, Pauline avait la rage de jouer. Elle est arrivée chez Kris Vansnick (entraîneur de l’équipe nationale) en mai, plus motivée que jamais. Pour la joueuse, pas question de se prendre pour une star. Elle garde la tête froide malgré son statut de meilleure marqueuse belge lors des deux dernières rencontres de notre nation à l’Euro.
Malgré l’élimination de la Belgique lors des huitièmes de finale contre la Turquie (numéro 1 au classement mondial), Pauline ne se démonte pas: "C’est génial d’avoir pris un set à la Turquie. Cela fait très plaisir. On a failli en prendre un deuxième ! Je crois que nous avons fait sacrément vibrer le Palais 12. Je suis vraiment hyper fière du groupe. De plus, nous avons joué sans Britt Herbots (blessée aux abdominaux). C’était une magnifique rencontre."
Un avenir radieux
Alors, quel est le secret de la Belge pour être au top mais en même temps n’être qu’un début d’un incroyable apogée ? "En fait, il n’y a aucun secret. Je travaille énormément. Je joue depuis l’âge de 5 ans et j’ai rejoint les Yellow Tigers juniors à l’âge de 13 ans." Pour arriver au niveau de l’ex-Carolo, il faut manger volley, dormir volley, enfin, vivre volley.
Si les blessures épargnent la joueuse, Pauline Martin devrait pouvoir briller dans son nouveau club de Vilsbiburg (Allemagne): "Je recherche du temps de jeu. Cela sera ma deuxième année en tant que professionnelle à l’étranger. Avant de rejoindre mon club, je vais penser aux qualifications pour les JO de Paris. Nous repartons le 13 septembre à Tokyo pour disputer sept matches. Je prendrai la route pour l’Allemagne après le 25 septembre. "
Pour Sandy Clarys, la maman de Pauline, c’est surtout la fierté qui prend le dessus: "Je suis excessivement fière de ce parcours incroyable. Elle a beaucoup sacrifié et elle est récompensée pour son travail et sa persévérance."