Ransart "à l’insu de son plein gré"

En tête durant la quasi la totalité de la rencontre, semblant maîtriser totalement leur sujet, ils se sont fait rejoindre à la dernière seconde par des Bruxellois accrocheurs (28-28). Cardiaques s’abstenir ! "Quand ils ont égalisé, c’était un petit coup de massue mais il a fallu tout de suite remobiliser les troupes, trouver les mots pour relancer la machine", confie le coach Olivier Leclercq. C’est aux prolongations qu’ils ont finalement émergé (35-30).

Les Ransartois se retrouvent désormais à un match du titre et d’une montée… dont ils ne veulent pas ! "On est pas prêt pour évoluer à l’échelon supérieur, poursuit le coach qui est conscient des difficultés rencontrées actuellement par leurs amis de Mont-sur-Marchienne en D1 francophone. Mais si cela arrive il faudra vraiment des renforts. La différence de niveau entre les deux divisions est vraiment énorme."

Qu’attendre donc des Ransartois dans la finale contre Waterloo ? "Nous sommes des compétiteurs donc nous jouerons malgré tout pour la gagne. Et si montée il y a on pourrait peut-être aller chercher des joueurs issus des équipes descendantes pour évoluer en D1 la saison prochaine ?"

Les Ransartois ne s’attendaient certainement pas à se retrouver là. "L’objectif que j’avais fixé aux joueurs était d’atteindre le Final 4. Et puis quitte à jouer cette demi, autant la jouer à fond ! On a terminé la saison mieux que l’on ne l’avait commencée. On a perdu certains points contre des adversaires abordables que l’on a peut-être pris à la légère, moi y compris car c’est la première saison que je coache." Une première réussie.