Agata Blairon tire sa révérence à Thuillies
La capitaine de Tchalou a décidé de terminer sa carrière à la fin de cette saison. Toutefois, elle ne sera jamais loin de son mari…
Publié le 13-03-2023 à 21h31 - Mis à jour le 13-03-2023 à 21h39
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Agata Karas, de son nom de jeune fille, a commencé le volley-ball assez tard. Polonaise d’origine, maîtrisant la langue de Voltaire à merveille, la joueuse retrace son parcours: "J’ai commencé le volley en Pologne à l’âge de 15 ans. Avant cela, j’étais plutôt une fan de Kayak. J’étais une pro dans ce sport. J’habitais dans un petit village et mes parents avaient fait du volley mais du volley de l’âge des dinosaures (rires)! Un copain de mon papa a créé une petite école de volley et mon papa a trouvé cela marrant de m’inscrire sans me demander mon avis ! À la base, comme mon papa était passeur, il a voulu que je sois passeuse. Mon frère jumeau était très bon tandis que moi j’ai galéré. J’ai ensuite rejoint une école de volley très réputée en Pologne, un peu l’équivalent de la Top School de Vilvorde en Belgique. Ensuite, je n’ai pas voulu rester en Pologne et profiter du réseau de mon père. Je m’en suis affranchie en venant jouer en Ligue B en Belgique. J’allais jouer comme deuxième passeuse mais la première s’est blessée rapidement et donc j’ai fait toute la saison. J’ai aussi joué avec des tops joueuses en équipe nationale juniore polonaise."
"La petite balle bleue et jaune"
Agata est alors arrivée à Tchalou: "J’ai joué deux ans en N2 puis 2 ans en Ligue B avant de monter en Ligue Dames. J’ai déjà voulu arrêter il y a trois ans mais le Covid a fait que… Je n’ai pas voulu terminer ma carrière là-dessus. Ensuite je me suis blessée au tendon d’Achille. L’année passée fut la saison de revalidation et cette année, la cerise sur le gâteau, je peux partir l’esprit tranquille ! Il est vrai que la petite balle bleue et jaune va sans doute me manquer après l’euphorie des premières semaines d’avoir beaucoup de temps pour moi (rires)."
Concernant sa belle histoire d’amour avec son coach préféré, Ugo Blairon avoue penser à des choses "sérieuses": "Il est vrai que nous pensons vraiment à avoir un enfant ou pluisieurs. Nous allons toutefois être prudents car il y a des jumeaux dans la famille de ma femme !"