Un monde de différence
Le derby carolo de R2 n'a pas tenu ses promesses. Les visiteuses du SFB ne sont jamais entrées dans la rencontre, archidominée par le leader
- Publié le 26-02-2023 à 12h34
- Mis à jour le 26-02-2023 à 13h33
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Courcelles 96 – Fleurus 32
24-10, 28-4, 17-9, 27-9
BEC: V. Patelli 9-8, Brygo 12-9 (3X3), Pitrons 7-7 (2), Bertieaux 4-7 (1), Cramazou 7-8 (1), Poisson 4-0, Gamache 5-5, Coulisse 4-0.
CFB: Hennau 3-2 (1X3), Polizzotto 0-3 (1), Gonzalez Salmeron 4-0, Vekeman, Latragna 0-9 (1), Trinca 0-2, Hudlot, Coibion 7-2 (1), Palix.
Jean-François Duez avait rappelé, plutôt que prévenu, qu’il mettait un point d’honneur à ce que ses équipes prennent au sérieux chacun de leurs adversaires. Une forme de respect, compréhensible pour tout amateur de sport, et nécessaire de la part d’un groupe qui joue la tête. Il est vrai que les joueuses de Courcelles sont à l’écoute de leur coach. Leur invincibilité le prouve, tout comme le fait qu’elles parviennent à surmonter, semaine après semaine, un banc numériquement peu fourni. Ce samedi, comme annoncé, la fille d’Ali Foudil était blessée. C’est donc en tournant à huit que les pensionnaires de la salle de Trazegnies ont envoyé "blackbouler" leurs adversaires de Fleurus. Le score le démontre à souhait. Les Bernardines n’ont jamais eu droit à la parole. Pourtant, le Basket Entité a pris son temps pour entrer dans la partie. Les tirs ratés ont défilé avant que, subitement, la machine ne se mettre en marche en s’appuyant sur une défense de fer qui ne laissait guère l’opportunité aux visiteuses de mettre un pied dans la raquette adverse ou de dégainer dans un fauteuil. Cette défense de fer permettait aux Courcelloises d’imposer un rythme contraire à celui que cherchait à imprimer les joueuses de Thierry Foerster. Le danger venait d’un peu partout, même si Manon Pitrons était de tous les bons coups. Le deuxième quart-temps permettait aux filles de Duez d’en remettre une couche. Fleurus ne marquait rien tandis que Vanessa Patelli et Axelle Brygo alimentaient la marque à profusion. À mi-parcours, tout suspense s’était envolé depuis belle lurette: 52-14 !
À la reprise, Courcelles ne relâchait pas sa mainmise défensive sur la rencontre. Un léger relâchement se faisait sentir, sans véritable impact tant la différence était énorme: 69-23 à la 30e. D’ailleurs, l’équipe locale se reprenait dans la dernière ligne droite pour frôler la centaine.