Un rendez-vous crucial pour Charleroi
CHARLEROI – LUMMEN (S. 18 H)
Publié le 24-02-2023 à 09h41 - Mis à jour le 24-02-2023 à 20h03
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Avec un seul succès à son actif, Charleroi se retrouve le dos au mur à la veille de recevoir, ce samedi, l’un de ses concurrents directs pour le maintien en division 1, Lummen. Les joueuses de Fabien Muylaert avaient remporté leur unique victoire de la saison lors de l’aller. Elles s’étaient imposées 59-66. "Nous possédons toutes les cartes pour nous sauver sur le terrain, souligne le coach des Sambriennes. En effet, nous devons encore rencontrer nos trois adversaires principaux, au contraire de ceux-ci."
Brunehaut et Lummen ont partagé. Les promues sont positives de 15 points. Les Hennuyères sont négatives par rapport à Laarne, de cinq unités. Ceci dit, Muylaert reconnaît la difficulté de la tâche à venir, en déplacement. Mais dans l’immédiat, il faut se concentrer sur la venue de Lummen. "La motivation est présente. Les entraînements ont été de qualité. La rentrée de Gwen Dupire, qui a pu reprendre dimanche passé en R1, constitue une bonne chose. De son côté, Sophie Bottriaux retrouve le rythme. Son expérience sera précieuse contre Lummen." Le coach aurait désiré pouvoir compter sur un renfort étranger. Il n’en sera rien. "Une joueuse nous a été proposée la semaine passée. Son profil correspond à ce que nous recherchons. Le dossier est dans les mains du comité. Wait and see." Par ailleurs, Fabien confirme que les bruits sont rassurants en ce qui concerne l’absence de prétendants à la montée, tant du côté flamand que francophone.
Laarne – Namur (s. 20 h 30)
Éloignée des parquets depuis plus de neuf mois et la rupture totale du ligament croisé antérieur de son genou gauche encourue à l’entraînement, Clarisse Davreux participe activement à chaque match de son équipe cette saison, encourageant ses coéquipières depuis le banc. En janvier, elle a pu reprendre l’entraînement individuel et, depuis quinze jours, elle participe pleinement aux entraînements collectifs. Mais si elle voit poindre la fin d’une longue convalescence, Clarisse Davreux ne veut pas précipiter les choses: "Je ne ressens plus aucune douleur mais je sens bien que, physiquement, je ne suis pas à 100%. Je préfère ne pas faire l’erreur que d’autres ont faite avant moi en reprenant trop fort, explique-t-elle. Ça a été un long processus, parfois douloureux. Le plus dur a été de voir ma masse musculaire fondre, ça a été un gros travail de la reconstruire. Mes derniers tests physiques étaient concluants, je suis donc apte à jouer mais je n’ai pas encore totalement repris confiance en mon genou."
Victorieuses mercredi du Sparta (82-53), c’est au tour des Namuroises de faire le déplacement. "Leur force principale est le tir à 3 points, nous le savions mais nous avons été trop permissives au début de la rencontre. Heureusement, nous avons su réagir rapidement et, une fois notre défense resserrée, nous avons pu dérouler, explique Clarisse Davreux. Nous devons mettre de l’intensité dès le départ".