Onhaye s’impose à Gosselies en se faisant peur (photos)

Cartes: Bastin, Butera, Alestra, Arena.

Buts: Arena (1-0, sur pen., 42e), Lorenzon (1-1, 43e), Gilain (1-2, 47e), Bouterbiat (1-3, 52e), Bollens (2-3, 59e).

GOSSELIES: Fernez, Kourouma, Bollens, Alestra, Bertoncello, Kudiangana (76e Passalacqua), Adam (77e Chantrenne), Laloux, Arena, Boumediane, Santinelli.

ONHAYE: De Vriendt, Granville, Bouterbiat (91e Kembi), Gilain, Leclef (64e Lizen), Bastin, Lorenzon, Lambert, Fastrez (87e Gall), Teklak, Guerri (77e Guiot)

Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir occis. À l’aller, c’est la leçon qu’avaient donnée les Casseroles à leurs hôtes, en venant grapiller un point sur le terrain de l’ Agauche. Et les Carolos de Basile Pingaut (suspendu) sont prêts à retourner au charbon. Une victoire leur permettrait sans doute d’abandonner la lanterne rouge accrochée à leurs basques. Avant les trois coups, Maître Brouwaeys nous rappelait: "Il n’y a aucun match facile, et celui-ci est à classer parmi ceux-là !"

Dès les premières minutes, Arena se présente seul devant De Vriendt qui doit sortir dans les pieds de ce joyeux drille. Laloux prend ensuite le même cadre pour cible. Gosselies compte quelques individualités fortes, dont un certain Boumediane, mais le tout manque de cohésion. Puis Granville accroche Arena, qui se charge du penalty. Jérémy repousse mais le buteur met tout de même au fond: 1-0.

Deux buts à la reprise

La réplique ne se fait pas attendre, c’est du tac au tac: 1-1 par Lorenzon. Les visiteurs savent ce qu’ils leur restent à faire, après la pause: prendre le taureau carolo par les cornes. Et c’est bientôt chose faite: par Gilain, puis Bouterbiat.

Les "Rouches" mordent toutefois sur leur chique et atténuent la claque par Bollens. Si Guerri loupe le break, Bertoncello oblige De Vriendt à plonger en catastrophe. Puis les Noirs vont gérer.

Réplique immédiate

«Oui, je dois reconnaître que nous avons un peu joué avec le feu!, admet l’entraîneur walhérois Lionel Brouwaeys. Mais après le penalty que nous encaissons, la réplique est immédiate. Puis dès la reprise, nous repartons pieds au plancher, en jouant plus haut. Mais nous oublions de forcer la note. Nous pouvons faire 4-1 ou 4-2! Puis sur une erreur de position, ce sont eux qui reviennent dans notre rétroviseur. À ce moment, nous devions gérer.»

Les détails comptent

«Nous prenons ces trois goals dans le petit rectangle, dans les seize mètres!, regrette le coach du RGS, Steve Pischedda. De notre côté nous héritons de trois occasions en première période mais nous n’arrivons pas à les mettre au fond. C’est toute la différence, c’est ce manque d’efficacité. À certains moments nous étions bons et même très bons. Mais on doit encore aller chercher mieux. Surtout dans les détails, c’est avec ça que tu gagnes.»