Geoffrey Marrion en mode grimpeur
Le triathlète a trouvé à Beaumont ce qu’il voulait: des côtes ! L’ascension de la Tour Salamandre, tout le monde en parlait à l’arrivée.
- Publié le 27-11-2022 à 10h02
- Mis à jour le 28-11-2022 à 18h32
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Ce samedi après-midi marquait le grand retour du jogging de l’athénée royal Simone Veil de Beaumont après deux ans d’interruption. Il constituait l’avant-dernière manche du challenge du Hainaut. Pas moins de 397 coureurs étaient au départ.
Le parcours vallonné avait été légèrement modifié mais les fans de la montée de la tour Salamandre étaient rassurés: elle en faisait toujours bien partie… Geoffrey Marrion, vainqueur de la longue distance, savait comment bien l’aborder. "Il faut l’attaquer en prenant d’emblée le tempo avec lequel on compte la gravir dans sa totalité car si on démarre trop fort on risque d’exploser, conseille-t-il. En venant cet après-midi à Beaumont, je suis venu trouver exactement ce que je cherchais: une course comprenant des côtes."
On devrait revoir le Preslois à la Carolorida et à la Corrida de Gerpinnes. "Ce triptyque de courses est idéal pour préparer la prochaine saison de triathlon que j’espère aussi fructueuse que celle qui vient de s’écouler. Je passerai chez les masters 45, ce qui me permettra de viser des podiums de catégorie dans de belles épreuves, sur des demis ou des quarts de triathlon."
Le deuxième à l’arrivée est également un triathlète: Julien Legrain courrait à domicile puisqu’il est de Thirimont. "Le parcours, je le connaissais forcément très bien. Néanmoins la Tour Salamandre n’est pas mon terrain d’entraînement privilégié… Son ascension est vraiment dure ! J’ai toujours eu Geoffrey en point de mire mais je n’ai jamais su faire la jonction."
Baudour sur le court
Cette saison, il a fait un triathlon complet, deux demis et deux quarts. "Je ne suis pas un coureur à la base donc terminer deuxième d’un jogging derrière Geoffrey Marrion, qui a d’autres références que moi sur des distances de ce type, c’est tout à fait satisfaisant. Et, comme lui, je prends cela comme un bon entraînement pour la prochaine saison de triathlon."
Vainqueur sur le court malgré une chute, Kenny Baudour pestait un peu sur la passivité de certains signaleurs. "Ils ont bien bloqué les voitures, rien à redire là-dessus, mais du coup ils n’ont pas porté assez d’intérêt aux coureurs, à mon avis. À deux ou trois reprises je me suis vraiment demandé par où je devais aller car je ne connaissais pas du tout le parcours."
Vainqueur du challenge de Hainaut longues distances l’an dernier, il s’est consacré cette année au challenge Défi 13 dans sa région. "Je reviendrai peut-être dans ce challenge provincial l’année prochaine, mais sur le court car je reviens de blessure."
Benjamin Préaux, deuxième de ce 4,7 km, visera quant à lui plutôt le Delobbe, un challenge dans lequel il a déjà brillé à l’une ou l’autre reprise cette année sans s’y être inscrit. "J’espère y obtenir la victoire sur les courtes distances ! Et peut-être que je ferai ce challenge de Hainaut en 2024 !"