Les jeunes: la fierté du Black Star

L’équipe première, par contre, a raté son pari. L’objectif ambitieux de rejoindre l’élite n’est pas atteint, loin s’en faut. "Nous continuons de payer le coût du Covid, résume le DT. Après une longue période d’arrêt, ce n’est pas simple. Nous allons devoir travailler pour remettre en place un vrai groupe. Mais je ne suis pas inquiet…" Le Black Star, qui se prépare à souffler ses cinquante bougies, se serait bien vu devenir Royal au plus haut niveau. "Nous aurions aimé célébrer ce double événement, sourit Eddy Deblock. Mais la D1 reste notre but: ce n’est pas cette année, ce sera pour l’an prochain. Une chose est certaine, nous voulons y arriver rapidement."

Du côté de la Plaine Arc-en-ciel, la déception devrait rapidement laisser place au travail. L’intersaison ressemblera, en effet, à tout sauf à une période de repos. "Deux chantiers sont prioritaires: continuer à faire évoluer nos jeunes et rebâtir notre équipe fanion. Il faut savoir que, pour la D2, nous avons besoin de quarante joueurs. Pour y arriver, nous allons faire appel à nos anciens…"

Le nouveau propriétaire du complexe jumétois a, en outre, prévu de travailler avec le Black Star. "Le club garde les terrains, se félicite Eddy Deblock. Ils vont être entretenus et l’éclairage va être rénové. Le centre sportif va être plus ouvert, ce qui va permettre aux autres disciplines de découvrir ce beau sport qu’est le rugby."