Ambiance, chaleur et bonne humeur à l’Ekiden
Du défoulement en groupe dans une ambiance de village de vacances : le marathon-relais de Charleroi a fait son grand retour dimanche.
Publié le 17-05-2022 à 09h19 - Mis à jour le 17-05-2022 à 12h07
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Enfin! Après deux ans d’absence en raison de la pandémie, l’Ekiden de Charleroi a fait son grand retour ce dimanche. Philippe et Maxime Mageren de Run Services ont relancé leur épreuve dont le concept vient tout droit du Japon: parcourir la distance d’un marathon en équipe de six coureurs. Concrètement, le premier part pour 5 km, passe le relais à un partenaire qui en fait 10 km et ainsi de suite jusqu’au dernier qui ne fait que 7 km pour terminer l’intégralité des 42 km.
Septante et une équipes s’étaient inscrites. "Une participation satisfaisante même si nous en avons déjà eu beaucoup plus, indique Maxime. C’est une édition de relance. Mais pour nos dix ans, nous avons souhaité la rendre encore plus agréable notamment en changeant de lieu de départ."
C’est un véritable petit village qui s’est ainsi installé sur le parking principal de la Haute École Condorcet à Marcinelle, un endroit qui s’érige de plus en plus en place forte du running puisqu’y ont déjà eu lieu cette année deux manches du challenge de Hainaut ainsi que les 15 km de Charleroi! "Le circuit est presque inchangé par rapport aux dernières éditions. Il emmène les coureurs dans les bois du Cazier, ce dont ils ne se plaindront pas vu la chaleur! Il n’est pas facile, avec de nombreuses côtes et descentes mais il est globalement accessible à tout qui est un peu entraîné."
Pour cette 9e édition, clubs, entreprises et associations avaient une nouvelle fois répondu présents pour passer tous ensemble un agréable moment sportif. Le coureur-pèlerin Michel Drygalski avait à nouveau rassemblé un très grand nombre de coureurs (18 équipes!) pour promouvoir la cause qui lui est si chère, le don d’organes. "Nous avons aussi une collaboration plus récente avec la Maison Mieux Être qui accueille des malades atteints du cancer ainsi que leurs proches."
C’est l’équipe O2 Max qui s’est a inscrit son nom au palmarès de cette 9eédition. Nicolas Bourez a donné le ton en passant le témoin après un peu de 18 minutes de course à Catherine Martens avec deux minutes d’avance sur une formation de l’UAC. "Mon objectif était de faire ce tracé de 5 km en moins de 17 minutes mais il y avait plus de dénivelé que ce que je croyais et avec la chaleur ce n’était pas évident de claquer un chrono, lance Nicolas. Mais au moins j’ai pu finir mon tour en tête."
Basile Lefèvre tout schuss
Julien Poskin, Frédéric Dercq, Basile Lefèvre et Matthieu Buelens ont ensuite assuré le coup. "Je n’avais encore jamais fait une épreuve comme celle-ci, évoque Basile. C’est un exercice particulier car on ne court pas pour soi-même mais pour son équipe. Et en plus il y a Matthieu Buelens qui était mon entraîneur lorsque je faisais des compétitions de ski. Mine de rien Nicolas m’a mis une sacrée pression en effectuant son premier tour aussi rapidement! J’espère ne pas décevoir."
Basile n’a pas fait tache. O2 Max a clôturé son marathon en moins de trois heures. La seule équipe à avoir accompli cette performance.