Courcelles: un jeune cinéaste a obtenu l'autorisation de réaliser un film autour du personnage de Kid Paddle
Bast Lecomte, jeune cinéaste indépendant, tourne dans la région une adaptation en chair et en os de "Kid Paddle", la bande dessinée de Midam.
Publié le 25-05-2023 à 09h23 - Mis à jour le 26-05-2023 à 11h50
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Bast Lecomte, 18 ans, est depuis son plus jeune âge passionné par le cinéma. Après une formation théâtrale à l’Académie de Gosselies, le jeune homme a décidé de se lancer en autodidacte dans l’écriture et la réalisation de films. Il réalise tout d’abord un long-métrage, parodiant des films de super-héros, avant de tourner sa suite, un moyen-métrage. Récemment, son film "Zebra Homeless" a été projeté dans le cadre du festival du Clap d’or à Charleroi. "C’est un court-métrage que j’ai tourné avec une bande de copains en respectant les demandes du Clap d’or. À la base, nous le faisions pour une maison de jeunes mais celle-ci n’a pas aimé le projet. Nous avons donc décidé de le présenter seuls au festival", commente Bast Lecomte. Tourné avec les moyens du bord mais dans un souci esthétique de qualité, le film rend hommage au cinéma muet en mettant en scène un sans-abri et en abordant la thématique des enfants mal traités par leurs parents. "Je suis passionné par des figures comme Charles Chaplin ou encore Jean Dujardin. J’aime aussi beaucoup le cinéma de Philippe Lacheau qui tourne avec sa bande de copains", ajoute l’artiste.
Kid Paddle grandissant
Actuellement, le jeune homme, élève à l’Institut Saint-André, poursuit un projet qui lui tient particulièrement à cœur: jouer Kid Paddle, le gamin passionné de jeux vidéo de la bande dessinée de Midam. Après avoir ébauché un scénario original, il décide de se jeter à l’eau en contactant l’auteur de la BD. "J’avais envie de proposer un Kid Paddle grandissant et j’ai rencontré Midam pour lui parler de mon projet. J’ai filmé quelques essais qu’il a vus et il m’a donné son accord", s’enthousiasme-t-il.
Le film, tourné sur fonds propres, devrait être diffusé cet été sur Internet, en attendant une éventuelle projection en salles. "Nous avons déjà tourné plusieurs séquences dont une à l’occasion des Pixel Days, à Aiseau-Presles. J’aime toucher à tout dans le cinéma et j’ai vraiment envie d’en faire mon métier en essayant différents genres, je n’ai pas envie d’évoluer dans un seul registre. Je vais m’inscrire au Cours Florent de Bruxelles l’an prochain".