Charleroi: une nouvelle saison riche et variée pour le PBA

Le Palais des Beaux-Arts propose une saison éclectique à son public. La dernière concoctée par Pierre Bolle.

Sebastien Gilles
 La reprise des Fils de Hasard, Espérance et Bonne Fortune sera l’un des événements de cette saison 2023-2024 au PBA.
La reprise des Fils de Hasard, Espérance et Bonne Fortune sera l’un des événements de cette saison 2023-2024 au PBA. ©ÉdA – 70147580122 

Au bord d’une place du Manège entièrement rénovée, à côté d’une station de métro et gare des bus TEC totalement repensée, le PBA se prépare, lui aussi, à entamer un nouveau chapitre de sa longue vie au service du spectacle et de la Culture. Cette saison 2023-2024 est, s’il faut le rappeler, la dernière à avoir été programmée par le directeur sortant, Pierre Bolle (lire ci-contre). Elle est fidèle aux lignes de force qu’il a explorées pendant 21 ans: de l’éclectisme, allant de l’opéra au cirque, en passant par le jazz et la comédie musicale, mais avec toujours de l’émotion et de l’envie d’élargir les horizons. À tel point que tout citer deviendrait vite un exercice fastidieux. Voici donc quelques morceaux choisis.

En lyrique et opéra, on peut épingler Le Barbier de Séville, de Rossini, par Giampaolo Bisanti et Vincent Dujardin, ce 4 novembre ; Le Chat du Rabbin, comédie musicale tirée de la BD de Joann Sfar, sur un livret d’Oldelaf et une partition de Matthieu Michard, ce 20 décembre ; La Flûte Enchantée, le dernier opéra de Mozart, sera proposée par l’Opéra royal de Wallonie, le 6 janvier 2024 ; le dix janvier, le public partira dans les Alpes autrichiennes avec Ars Lyrica et sa nouvelle version de La Mélodie du Bonheur ; Falstaff, ultime comédie de Verdi, prendra possession des planches de la grande salle, le 16 mars. Enfin, du 24 au 26 mai, le Studio Lyrique du PBA, qui accompagne de jeunes comédiennes et comédiens, proposera sa dernière création, Le Comte Ory, de Rossini.

En théâtre, treize pièces sont au copieux menu de cette saison 23-24. L’Avare, dans une version épurée de Jérôme Deschamps, sera visible les 16 et 17 novembre ; Les Fils de Hasard, Espérance et Bonne Fortune, créée en 2018, sera reprise dans le Hangar rénové, du 5 au 9 décembre ; Téléphone-Moi, pièce jouée dans une cabine téléphonique, sera à découvrir du 23 au 25 janvier 2024 ; Rhapsody, de et avec Josse de Pauw, ce sera le 22 février.

En musique et jazz, Butcher Brown et son collectif joueront, à cheval sur le jazz et le hip-hop, dans le Hangar, ce 14 novembre ; Kleptomania rendra hommage à Frank Zappa, ce premier décembre ; le Wajdi Riahi trio prestera le 19 janvier 2024 et Nova jouera le 24 février. Les familles resteront attentives à la date du 7 juin: Aldebert revient avec ses nouveaux Enfantillages, ce sera le chapitre 666, plus rock et métal. Inutile de le préciser, les places partent très vite. Autre grand moment, ce 9 mars 2024, et comme pour démentir le dicton de la prophétesse en son pays, Mélanie De Biasio viendra présenter son tout nouvel album, au public carolo. Là aussi, il est plus que temps d’acheter ses places.

En musique classique, enfin, dix grands concerts et quatorze concerts de midi, formes plus courtes, jouées, comme leur nom l’indique, sur les temps de midi, sont au programme. Le PBA restera, encore plus ici, ancré dans son territoire: du 30 septembre au 13 octobre, le Palais abritera les rendez-vous du Festival Musical du Hainaut ; le concert de Nouvel An, aux ambiances viennoises toujours appréciées, aura lieu de 12 janvier 2024 ; Le 17 avril, rendez-vous traditionnel, l’orchestre royal de chambre de Wallonie accompagnera la lauréate ou le lauréat du Concours Charlier ; enfin, le 26 juin, le BNO jouera aux côtés des lauréates et lauréats de la session violon du Reine Élisabeth.

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