Jumet: réveil malsain au milieu de la nuit, l’adolescente a dû repousser les avances de son beau-père
L’ex-beau-père admet un unique geste déplacé, tandis que la jeune adolescente parle, elle, d’une certaine insistance.
- Publié le 30-05-2023 à 16h26
- Mis à jour le 30-05-2023 à 16h27
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Le 31 octobre 2021, la jeune mineure, 14 ans à l’époque, confie à sa sœur le comportement pour le moins particulier de Kévin, son beau-père. La veille, en pleine nuit, il s’est montré insistant. "À plusieurs reprises, il a posé sa main sur son entrejambe", rapporte la partie civile. "J’ai été très déçue, car je lui faisais confiance. J’ai senti mon cœur se briser en mille morceaux ", a confié la victime aux enquêteurs. Cette dernière a repoussé les "assauts" de Kévin.
Un seul geste
Mardi matin, face à la justice, l’homme de 32 ans a admis avoir adopté un comportement déplacé. Mais il n’y a eu qu’un seul geste, pas plusieurs comme le prétend la victime, affirme l’ex-beau-père invité à quitter le domicile conjugal le lendemain des faits. Même s’il n’y a eu qu’un seul geste, la prévention est établie et Kévin a commis une atteinte à l’intégrité sexuelle de sa belle-fille. Une peine de 2 ans de prison, avec des conditions probatoires très strictes, est requise par la substitute Lecomte.
"Pour la très grave erreur de parcours ", dixit Me Brocca à la défense, il plaide une suspension probatoire pour son client. L’occasion de marquer le coup, sans toutefois entraver la vie sociale de Kévin. Jugement le 27 juin.