Charleroi: sa compagne refuse mais se laisse faire sous la menace; cela s’appelle un viol

Abdou a été condamné mais a obtenu un sursis partiel. L’homme fut condamné pour le viol et les coups assénés à sa compagne.

L. C.
<p>Deux détenus dans leur cellule à la prison de Villefranche-sur-Saône, le 30 janvier 2008</p>
Image d'illustration ©AFP/Archives

Le 24 décembre dernier, après avoir consommé pas mal d’alcool et de cannabis chez le père de sa compagne, Abdou a cogné cette dernière avant de la violer.

Après avoir reçu une cannette au visage par la victime, le prévenu s’est montré extrêmement violent en décochant des coups de poing au visage de la jeune femme. Sous la contrainte des coups, cette dernière s’est finalement laissée faire et subit un viol. “Et pendant l’acte, elle a encore pleuré et ça n’a pas plu au prévenu, qui lui a encore asséné des coups. Vu que ça trainait, elle lui a demandé d’arrêter, mais il a une nouvelle fois usé de coups”, ajoutait la substitute Broucke. Tandis que la victime s’est réfugiée chez sa mère, Abdou s’est sagement endormi dans le fauteuil comme si de rien n’était…

Elle avait pourtant dit non

Interrogé sur son comportement interpellant, ignoble et violent, Abdou (accompagné à l’audience par sa victime, visiblement pas rancunière) avait admis “un petit peu” des gifles, avant de finalement admettre avoir “eu mal au cœur” pour sa victime.

Pour le viol, ce fut d’après “un acte sexuel consenti”, même si “c’est vrai qu’avant, elle avait dit non”, confirmait Abdou visiblement peu adroit avec la notion de consentement.

Comme l’avait souhaité le parquet, l’homme déjà condamné par le passé pour violences conjugales a écopé de 4 ans de prison : 2 ans sont fermes et les deux autres années sont accompagnées d’un sursis simple.

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