Charleroi: durant cinq ans, sa "curiosité" le conduit à consulter des fichiers pédopornographiques

Le prévenu, qui parle de “curiosité” et d’un “piège” sur internet, a permis le viol d’enfant en consultant ce type de fichiers.

L. C.
Ces fichiers insoutenables et ignobles montrent des enfants, des mineurs abusés sexuellement.
Ces fichiers insoutenables et ignobles montrent des enfants, des mineurs abusés sexuellement. ©Van Kasteel

Entre novembre 2016 et novembre 2021, Andréa a rempli une impressionnante collection d’images et de vidéos pédopornographiques. Ces fichiers insoutenables et ignobles montrent des enfants, des mineurs abusés sexuellement. En les consultant, comme l’a rappelé à juste titre le tribunal correctionnel de Charleroi ce vendredi, Andréa et d’autres personnes avant lui cautionnent ce type de faits et permettent aux agresseurs de sévir sur de vraies victimes.

À la recherche d’anciens films

Quand Andréa débute son exploration sur le net, il ne recherche pas un seul instant ce type de fichiers. Non, ce qui botte le sexagénaire, c’est de tomber sur “des films anciens en noir et blanc”, confirme-t-il à la justice. Alors comment passe-t-on alors de films anciens à des fichiers montrant des abus sexuels sur des enfants ? “Disons que je me suis fait piéger par internet et par ma curiosité en cliquant sur des icônes apparues à l’ordinateur”, explique le prévenu. Grâce à la dénonciation effectuée par internet, de nombreux fichiers ont été découverts dans le matériel informatique d’Andréa.

Celui qui affirme aujourd’hui avoir bien pris conscience de la gravité des faits et de sa participation aux abus d’enfants espère obtenir la mesure de faveur la plus favorable possible pour un justiciable : une suspension du prononcé. Non, dit le parquet qui estime là qu’il s’agirait de banaliser les faits et de provoquer un sentiment d’impunité dans le chef d’Andréa.

Jugement mi-juin.

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