Marcinelle: il percute avec son véhicule le bras d'un policier

Pas d’avocat et pas de prévenu vers 10h40, ce vendredi matin, quand le dossier en cause de Jacques est appelé à être évoqué.

L.C.
 Le chauffard n’a pas voulu s’arrêter. Il risque 12 mois de prison.
Le chauffard n’a pas voulu s’arrêter. Il risque 12 mois de prison. ©ÉdA – 60149282794

Défaut a donc été requis contre ce dernier, poursuivi pour une scène de rébellion armée avec son véhicule. Le 17 décembre 2020, à Marcinelle, Jacques n’a pas obtempéré aux injonctions policières. "Il a croisé sur sa route deux policiers et a fait demi-tour. Ce qui a forcément attiré l’attention des agents", rappelle le parquet.

Pas de peine de travail

Ni une ni deux, l’automobiliste est suivi par des policiers. Et l’un d’entre eux décide de tendre son bras pour signaler au fuyard de se ranger sur le côté. "En état d’ivresse, le prévenu a percuté le bras du policier avec son véhicule et affirme qu’il s’agit d’un accident."

Déjà connu de la justice pour des faits de coups et blessures et pour des condamnations devant le tribunal de police, Jacques aurait dû être présent face à la justice. Si tel avait été le cas, le parquet ne se serait pas opposé à une peine de travail.

Mais à la place, douze mois de prison sont requis. Jugement début juin.

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