Vitres brisées, portes fracassées: il attaque à coup de masse le domicile de son ex, à Mont-sur-Marchienne
Le prévenu, pour lequel un internement sera sans surprise ordonné, a usé d’une inquiétante violence.
- Publié le 14-04-2023 à 21h00
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Entre 2018 et 2019, plusieurs scènes plutôt inquiétantes sont reprochées à Jean-Raoul. L’homme est, au moment des faits, atteint d’un trouble mental. Un traitement est prescrit à l’ex-compagnon de Charlotte. Malheureusement, il arrive que certains jours Jean-Raoul oublie de suivre à la lettre ce traitement.
C’esst notamment le cas le 2 novembre 2019, à Mont-sur-Marchienne. Armé d’une masse, Jean-Raoul se défoule au domicile de Charlotte. Il fracasse des portes, détruit des vitres et lance une masse à travers une vitre. L’outil finit par atterrir en plein milieu du salon. En "état de rage", il conteste par contre avoir commis une rébellion lorsque les policiers interviennent sur place pour tenter de le raisonner.
En audition, Jean-Raoul admettra pourtant la possibilité d’avoir porté des coups aux policiers.
Hormis cette scène de violence en novembre 2019, un harcèlement téléphonique et des coups et blessures garnissent le dossier. Face à la justice, le prévenu reconnaît certaines des scènes, et invoque l’absence de souvenirs pour d’autres. Sur l’autre banc, celui des victimes, Charlotte fond en larmes. Profondément touchée par l’état de santé de son ex-compagnon, elle ne veut pas l’envoyer en prison, ni même dans un centre psychiatrique.
Mais puisque Jean-Raoul était atteint d’un trouble mental au moment des faits, et que ce trouble persiste encore aujourd’hui, un internement est sans surprise requis à son encontre. Me Samanci, à la défense, ne s’oppose d’ailleurs pas à cette demande.
Jugement le 19 mai.