Génération C, business club des jeunes Carolos
Les clubs d’affaires aussi font parfois des bébés. À Charleroi Métropole, Génération C apparaît ainsi comme la progéniture de B4C.
Publié le 30-03-2023 à 13h00 - Mis à jour le 30-03-2023 à 17h27
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"C’est un peu l’antichambre de notre business club, confirme Frédéric Lardenoey, directeur de B4C. Si deux de nos administrateurs (Jean-Jacques Cloquet et Jean-François Ghigny) en sont les parrains avec Simon Bullman, la petite graine a été déposée par des jeunes."
En 2016, Martin Deliège et Baptiste Polomé sortent en effet de leur période "wake up" quand ils lancent l’idée de mobiliser d’autres jeunes pour redorer le blason de leur Pays noir. Une génération engagée en faveur de Charleroi: le nom du club va s’imposer comme une évidence. Génération C verra le jour avec le concours d’un troisième comparse, Benjamin Bullman.
"En Belgique, on ne connaît pas d’équivalent", se félicite le président de B4C Jean-Jacques Cloquet. Dont le fils, Guillaume, figure au nombre des membres bénévoles du comité de direction de Génération C, présidé par une femme: Isabelle Van Landschoot. "Depuis la création, nous sommes restés fidèles à nos objectifs de départ, souligne-t-elle. Valoriser et redynamiser Charleroi. Au travers d’événements organisés à intervalles de trois semaines, nous favorisons ainsi les rencontres, le réseautage, les échanges." Et le renforcement de l’identité et de l’esprit carolos.
Pas d’exigence de leadership
Deux conditions sont requises pour devenir membre: être natif, travailler ou vivre à Charleroi. Et ne pas avoir plus de 35 ans, une limite repoussée momentanément à 37. "Nous accueillons ainsi des étudiants entrepreneurs et des travailleurs actifs." Professions libérales, chefs d’entreprise, fonctionnaires, enseignants mais aussi employés, car il n’y a pas d’exigence de leadership comme c’est le cas chez B4C. La cotisation annuelle est à 75 €. Les événements et la philosophie s’articulent sur quatre axes: visites d’entreprises, networking (c’est ce que demandent surtout les membres), culture et informel. Dans ce dernier cadre, il peut s’agir de rencontres sportives, sorties à thèmes, etc.
Une autre ambition de la présidente, c’est de féminiser Génération C. "Nous en sommes aujourd’hui à 30% de femmes, souligne Isabelle Van Landschoot, ce qui marque une progression. Mais ce n’est pas encore assez." Dans cette perspective, le conseil d’administration, où siègent aussi Alexandre Richoux, Alexis Barbarin et Hugo Campos, vient de s’ouvrir à l’accueil d’une seconde femme, la blogueuse Amélie Rimac qui anime My Charleroi.
Génération C est soutenu par son grand frère, B4C. "Ensemble, nous totalisons près d’un demi-millier de membres", soulignent Jean-Jacques Cloquet et Frédéric Lardenoey: 350 cotisants pour B4C et 150 pour Génération C – des chiffres en hausse. Les deux clubs s’associent dans l’organisation d’événements. Ils ont d’ailleurs quelques membres en commun.