Violence conjugale à Charleroi: il admet les coups mais veut éviter la prison

Un an de prison pour des violences conjugales: Jonathan s’oppose à la condamnation judiciaire

L.C.
Fragments de vitres du corps de logis de la villa gallo-romaine de Malagne
Le prévenu a notamment brisé une vitre lors d'un de ses accès de colère. ©Malagne, Archéoparc de Rochefort

L’opposant admet avoir asséné des coups simples et avoir menacé sa compagne.

C’est pour une condamnation par défaut à un an de prison que Jonathan a formé opposition. Pour le tribunal correctionnel, l’homme condamné a asséné des coups simples à sa compagne, mais également proféré des menaces verbales et avoir détruit la vitre de la porte d’entrée du domicile de la victime. Ce lundi matin, le tribunal correctionnel de Charleroi a eu l’occasion d’entendre les explications de Jonathan sur son attitude violente.

Les menaces verbales du 19 mars 2021 ne sont pas contestées par ce dernier. Le bris de vitre l’est, par contre. Et Jonathan avance la thèse accidentelle. "Je ne voulais pas le faire, mais en claquant la porte, elle s’est cassée. Je l’ai remplacée depuis lors", confirme l’opposant. Pour le parquet, Jonathan a bien volontairement cassé la vitre, énervé de se retrouver face à une porte verrouillée en rentrant de soirée. Le 7 juillet 2020, sous l’influence de l’alcool, Jonathan reconnaît avoir asséné des coups simples lors d’une dispute.

À la place de l’année de prison prononcée, la défense espère obtenir une peine de travail. Le substitut Signor estime la peine de prison "adéquate", compte tenu des antécédents judiciaires de l’opposant pour lequel une nouvelle notice vient d’arriver sur les bureaux du parquet pour des faits sur la même victime.

Jugement dans cinq semaines.

L.C.

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