La femme de ménage dépouille sa cliente handicapée de 15 000 euros

Condamnée par défaut à la prison, Vanessa avait formé opposition au jugement. Grâce à cette procédure, elle obtient une mesure de faveur : un sursis simple.

L. C.
 En espèces ou par carte bancaire, l’utilisation de l’argent de son conjoint n’est pas considérée comme un vol.
©ÉdA

En six mois de temps, Vanessa a fait chauffer la carte bancaire d’une personne atteinte d’un handicap pour effectuer des achats pour plus de 15 000 € en produits de luxe : sac à main, chaussures, vêtements, etc. La personne lésée, incapable de se déplacer pour effectuer ses paiements ou pour aller faire ses courses, a porté plainte en janvier 2018 contre la prévenue.

Fréquemment, Vanessa effectuait même des retraits de 1 200 ou de 1 400 euros. Pour éviter les soupçons de la victime, l’opposante a même osé rédiger une fausse lettre émanant de l’agence bancaire de la victime pour rassurer la femme dépouillée.

La désormais aide-soignante espérait obtenir une suspension du prononcé. Finalement, le tribunal correctionnel de Charleroi lui a octroyé un sursis simple de 3 ans, avec la peine de 8 mois de prison.

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