Charleroi: un accord Police-TEC qui fonctionne pour chasser les faits liés aux stupéfiants dans les stations du métro léger

La police et le TEC ont conclu un accord de coopération pour sécuriser le métro et combattre les faits liés aux stupéfiants.

Didier Albin

À Bruxelles, la consommation de stupéfiant dans les stations de métro a connu une hausse spectaculaire entre 2021 et 2022. Comme le rapporte le député wallon Mourad Sahli dans une question écrite au ministre de la Mobilité Philippe Henry, le nombre de signalements pour faits de drogue a augmenté de 70%, un phénomène lié à l’explosion du marché du crack dans la capitale, selon le porte-parole de la zone de police de Charleroi David Quinaux. Quelle est la situation dans le transport en commun de Charleroi ? On ne dispose pas de chiffres précis sur le phénomène. Tout au plus sait-on, comme l’indique le ministre, que la police a procédé l’an dernier à 1052 interventions, soit une vingtaine par semaine sur tout le territoire. "Dans le métro, des actions coup de poing sont menées à intervalles réguliers, précise David Quinaux. Elles associent des policiers aux contrôleurs et agents de sécurité du TEC, en moyenne une fois par mois. Dans ce cadre, des rames sont arrêtées en station, les contrôles s’effectuent portes fermées."

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