Charleroi danse: le lien personnel entre la chorégraphe Lara Barsacq et les Ballets Russes

Il y a quelque chose de personnel dans le fait que Lara Barsacq s’attelle à réhabiliter l’héritage d’Ida Rubinstein. Là où d’autres jeunes filles, selon les générations, auraient décoré les murs de leurs chambres avec des photos de Claude François, Patrick Bruel ou Tokio Hotel, la danseuse-chorégraphe avoue: "J’avais un poster d’un spectacle d’Ida Rubinstein, dans ma chambre, quand j’étais enfant. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai toujours voulu savoir qui elle était réellement" . Un héritage familial a également pesé dans la balance et nourri l’intérêt de l’artiste: "Mon arrière-grand-oncle était décorateur dans le spectacle vivant et il a, à l’époque, collaboré aux créations parisiennes des Ballets Russes" . C’est donc, finalement, assez naturellement que son premier grand projet personnel traitait déjà du sujet: Lost in Ballets Russes a été créé à la Raffinerie, le site bruxellois de Charleroi danse, en 2018. Lara Barsacq est toujours en résidence au sein du centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles: sa prochaine création, La Grande Nymphe, sera présentée à La Raffinerie, au mois de mai.

La Rédaction de L'Avenir
 L’affiche de "IDA don’t cry me love" est présente au cœur de Charleroi…
L’affiche de "IDA don’t cry me love" est présente au cœur de Charleroi… ©ÉdA – 60518588209 
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