ChatGPT: l'échevin Goffart a essayé l'outil

Pour mieux identifier les avantages et inconvénients de l’utilisation de chatGPT dans l’administration, pourquoi ne pas commencer par interroger… chatGPT ? Éric Goffart l’a fait. "L’exercice est intéressant. J’ai chargé l’Intelligence artificielle de rédiger un courrier à destination des riverains d’une voirie dans laquelle des travaux de rénovation vont être entrepris. Le résultat est bluffant: non seulement, ChatGPT a intégré toutes les données de coût, financement, durée, traitement qui lui ont été communiquées, mais il appelle les usagers à la prudence, attire leur attention sur l’impérieuse nécessité de ce chantier. En quelques minutes, le courrier est déjà prêt à l’envoi, sa rédaction aurait demandé une bonne demi-heure." L’échevin a interrogé le dialogueur sur les moyens de lutter contre la fracture numérique. Là encore, les réponses sont complètes et bien structurées. "La base de travail est excellente, je la noterais à 9 sur 10" , commente l’échevin. Le Chatbot peut donc aussi alimenter une réflexion politique. Éric Goffart a remis le couvert avec deux compétences de sa collègue Alicia Monard, le bien-être animal et l’égalité des chances. Les réponses n’ont fait que me confirmer la capacité de l’IA à bien cerner une problématique, à en saisir les principaux enjeux, à en comprendre le sens… "Je suis donc convaincu de l’intérêt à le mettre au service de notre administration… dans un cadre que nous devons définir ensemble en collège, et en concertation avec le comité de direction de la Ville et les représentants du personnel" .

D.A.
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