Charleroi: la Ville traque aussi les dépôts sauvages grâce aux caméras de la Police
Depuis fin janvier, les caméras de sont utilisées pour réprimer les infractions sur le territoire carolo.
Publié le 01-03-2023 à 11h44 - Mis à jour le 01-03-2023 à 20h15
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Chaque semaine, les équipes de propreté publique collectent à Charleroi une cinquantaine de tonnes de déchets en voirie et dans l’espace public. En 2020, le volume avait atteint 2665 tonnes, avec un coût exorbitant pour les finances locales. Pour combattre ce fléau, la ville a décidé de consacrer 400 000 euros à l’acquisition, au placement et à l’entretien d’un réseau de caméras de surveillance, un investissement initialement étalé sur quatre ans. "Notre choix ne s’est volontairement pas porté sur un seul modèle, mais sur plusieurs technologies qui permettent de mettre sous protection des environnements très différents", avait expliqué en son temps l’échevin Mahmut Dogru en charge de la Propreté. En effet, certaines caméras sont adaptées au milieu forestier, d’autres aux quartiers urbains et d’autres encore aux bords de route ou aux terrains vagues.
Embarquées dans des voitures, mobiles à haute résolution, elles se complètent pour une répression efficace. Des marchés ont été lancés en 2021 pour en faire l’acquisition. S’ils ont été annulés par manque d’offres, un nouveau cahier spécial de charges a été établi l’an dernier, et a pu aboutir. On en est aujourd’hui à la finalisation de la procédure d’attribution, indique l’échevin dans une réponse à une question écrite du chef de groupe MR Nicolas Tzanetatos. À ce jour, la Ville s’est dotée d’une dizaine de caméras de chasse, adaptées au milieu forestier et aux sentiers de traverse. Elles seront installées prochainement dans des lieux tenus secrets, afin de prendre les auteurs par surprise. Vu la difficulté pour les communes de se doter rapidement d’équipements de vidéosurveillance, le SPW a décidé de reporter la date butoir de son subside de 25 000 €. L’un n’empêchant pas l’autre, le Conseil communal a mis en place les conditions d’une collaboration avec la zone de Police, pour exploiter son réseau de 177 caméras. Un projet pilote a démarré à la fin janvier. Des transferts d’images ont déjà été organisés, afin de sanctionner les auteurs. L’expérience doit se poursuivre.