Charleroi : le métro M5 et le BHNS auront des moyens pour fonctionner

On le sait: les permis pour les deux bus à haut niveau de service ont été délivrés. Sur l’axe de la N5, d’une part, en direction du centre-ville, et d’autre part, sur celui de la R53, avec la traversée de Mont-sur-Marchienne, le TEC est appelé à gérer deux nouvelles lignes de bus rapides. Quant au métro, son extension à l’Est, à destination du site des Vallées, à Gilly (antenne M5), a été validée par l’octroi d’un troisième permis du fonctionnaire délégué. Mais pour mettre en service ces nouvelles infrastructures, il faut en assurer l’encadrement et l’opérationnalisation.

Dans une réponse à la question écrite du député de Charleroi-Thuin Christophe Clersy, le ministre rassure: les besoins en personnel de conduite seront financés par la Région grâce aux mécanismes inscrits dans le contrat de service public. Idem pour la présence d’agents de terrain, de contrôleurs et de personnel de sécurité. Des discussions à ce sujet ont déjà débuté entre la Ville de Charleroi, la zone de police communale et l’OTW, Opérateur de transport wallon, explique Philippe Henry. Un plan d’actions et d’investissement détaillé devrait voir le jour afin d’identifier les besoins matériels et humains.

Toutes les stations de la ligne M5 disposeront de l’infrastructure d’accueil requise afin d’assurer un confort et une information la plus complète aux voyageurs. Il est aussi prévu d’équiper les trams de moyens d’information dynamique. Quant aux arrêts, ils seront aménagés de manière à faciliter l’embarquement des personnes à mobilité réduite grâce à des ascenseurs et des escalators, mais aussi à des plateformes d’accès aux fauteuils roulants intégrées dans les rames.

Ces deux nouvelles lignes vont faire évoluer l’offre de transport dans le bassin de vie. Elles impacteront aussi la mobilité et figurent à ce titre dans le plan urbain de mobilité de Charleroi.