Une vingtaine de contrôles qualité
Sur le principe, Settas n’a rien inventé. " C’est la technique de la cire perdue " , explique Ronald Claeys, directeur qualité de Castingpar. Le processus est bien connu. On injecte de la cire dans une (coûteuse) matrice. Des éléments sont alors ajoutés à la forme en cire obtenue pour permettre par après la coulée de titane. L’ensemble de cire est ensuite recouvert d’une quinzaine de couches successives de barbotine qui formera la céramique servant de moule lors de la coulée de titane en fusion à 1200°. Celle-ci se fait dans un four rotatif, par coulée sous vide par centrifugation. " Ce procédé améliore très nettement les qualités physiques de la pièce. Ce four rotatif est notre spécificité, avec notre capacité à prévoir les retraits du métal quand il refroidit " , confie le directeur qualité.
- Publié le 14-12-2022 à 06h00
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L’étape suivante consiste à parfaire la pièce de fonderie par abrasion. En fin de cycle vient le contrôle qualité: au cours de sa conception, on en dénombre une vingtaine. C’est dire les exigences des clients, les avionneurs… "Les pièces passent par un contrôle aux rayons X afin de repérer les anomalies, les impuretés, et, le cas échéant, procéder à un traitement qu’on peut comparer à celui qu’on administre à une dent cariée", explique le directeur.
Ultime étape, ou presque: le contrôle dimensionnel. Défini sur base du contrôle de 150 cotes, il est limité à 25 après accord avec le client. Un contrôle visuel, dans des conditions de luminosité précises, est aussi prévu. Avant une sérialisation/immatriculation de chaque pièce de façon à pouvoir la tracer parfaitement.