Charleroi : il viole sa nièce, alors que son petit ami est toujours en ligne
S’il est jugé coupable de cette prévention, Alain a, par contre, été acquitté au bénéfice du doute pour l’administration volontaire d’un médicament Lorazépam à sa nièce.
- Publié le 09-11-2022 à 18h28
- Mis à jour le 09-11-2022 à 18h29
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Si Alain a pu être condamné par la justice pour le viol de sa nièce âgée de 16 ans et hébergé à son domicile depuis quelques semaines, c’est en toute grande partie grâce au petit ami de la mineure.
Le 12 mars 2020, en soirée, l’adolescente s’est soudainement sentie mal après avoir ingurgité un verre de jus de citron. En se couchant, elle a expliqué la situation à son copain, qui a décidé de rester en appel vidéo avec l’adolescente, toute la nuit, la veillant.
Viol en direct
À 8h du matin, le 13 mars, la victime s’est réveillée dans un état second et vaseux. "Le petit ami a mimé à la victime de se taire en voyant débouler le tonton dans la chambre. Ce dernier s’est couché aux côtés de sa nièce, a commencé à la déshabiller et à la toucher avant de la violer", rapportait le parquet.
"Jamais de la vie je ne l’ai déshabillé. Elle était couchée nue, les jambes écartées. Je me suis rapproché pour éteindre la tablette et la lumière qui étaient allumées. Je me suis masturbé et j’ai éjaculé sur sa cuisse. Elle ne faisait rien puisqu’elle dormait", réagissait Alain, évoquant une "pulsion incontrôlable".
Si le doute n’était pas permis pour le viol et l’attentat à la pudeur, une zone d’ombre existait concernant l’administration volontaire du médicament responsable de son état, le Lorazépam, à la mineure. Au bénéfice du doute, Alain a été acquitté de cette prévention qu’il contestait. Comme requis par le parquet, le tonton violeur a été condamné à 4 ans de prison avec un sursis probatoire de 4 ans.